Nomination d'un troisième mandataire judiciaire à la tête de Somocer et Sotemail    Mohsen Ben Sassi : les soldes ont perdu tout leur goût    L'indien Tata Motors lance une OPA sur Iveco pour 3,8 milliards d'euros    Séisme de magnitude 5,1 au large des îles Salomon    Le porte-parole du parquet du Kef fait le point sur l'enquête des orientations universitaires    Météo : vent fort et baignade interdite    Bizerte : une femme enceinte et un homme meurent noyés sur une plage non surveillée    Interdiction de baignade imposée face à une mer agitée aujourd'hui    Le ministère de la Défense recrute des soldats volontaires pour la marine nationale    À Oudhna : Walid Tounsi signe son retour sur scène lors de la première édition du Festival International des Arts Populaires    Ben Guerdane : un complexe touristique écologique en projet sur 35 hectares    Natation – Mondiaux de Singapour : Ahmed Jaouadi sacré au 1.500 NL    Supercoupe : Maher Kanzari salue un titre mérité malgré des lacunes à corriger    Robyn Bennett enflamme Hammamet dans une soirée entre jazz, soul et humanité    Chantal Goya enchante Carthage avec son univers féerique    Supercoupe de Tunisie – EST-ST (1-0) : Le métier des «Sang et Or»    Ahmed Jaouadi, Abir Moussi, Brahim Boudebala…Les 5 infos du week-end    Ahmed Jaouadi, nouveau visage du prestige tunisien dans les bassins    Guerre Israël-Iran : Téhéran officialise un organe central de défense    Fatma Mseddi veut encadrer le fonctionnement des boîtes de nuit    Moez Echargui remporte le tournoi de Porto    Fierté tunisienne : Jaouadi champion du monde !    Que reste-t-il de Zarzis, perle du sud ? Le ministère s'alarme et agit    Températures entre 29°C et 43°C selon les régions ce dimanche    Russie : séisme, alerte au tsunami et réveil volcanique !    Aucune erreur médicale : le ministère salue une intervention décisive en urgence    Tunindex : +2,23 % en juillet, les performances boursières se confirment    Tourisme saharien en Tunisie : Bayach bientôt dans le circuit ?    Russie : Fort séisme de magnitude 7 au large de l'Extrême-Orient    Au Tribunal administratif de Tunis    Trump renvoie la cheffe de l'agence de statistiques après de mauvais chiffres de l'emploi    Festivals : le SNJT dénonce la présence de faux journalistes et appelle à un encadrement strict    Tribunal de Siliana : les agents de polices ne sont pas autorisés à fouiller les téléphones des suspects    Najet Brahmi - La loi n°2025/14 portant réforme de quelques articles du code pénal: Jeu et enjeux?    Il y a 38 ans, le 2 août 1987, des bombes dans les hôtels de Sousse et Monastir    Un week-end chaud et venteux : les Tunisiens invités à la vigilance    Trump accorde un sursis : les droits de douane reportés au 7 août    Lotfi Bouchnak au festival Hammamet : Tarab et musique populaire avec l'icône de la musique arabe    Prix Zoubeida Béchir : appel à candidature pour les meilleurs écrits féminins de 2025    LG s'engage pour une chaîne d'approvisionnement automobile plus durable et conforme aux normes environnementales    Des fouilles au temple de Tanit et Baal Hammon révèlent des découvertes historiques à Carthage    REMERCIEMENTS ET FARK : Hajja Amina ANENE épouse BEN ABDALLAH    Ces réfugiés espagnols en Tunisie très peu connus    « Transculturalisme et francophonie » de Hédi Bouraoui : la quintessence d'une vie    Oussama Mellouli analyse le Coup de théâtre d'Ahmed Jaouadi    Prochainement : Votre complice de fête IA – L'OPPO Reno14 F 5G est là pour voler la vedette !    Le Quai d'Orsay parle enfin de «terrorisme israélien»    Mohammed VI appelle à un dialogue franc avec l'Algérie    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Coupures d'eau fréquentes à Sfax : Un problème persistant !
Publié dans La Presse de Tunisie le 17 - 02 - 2024

Cette coupure d'eau paraît temporaire. Mais pour la région de Sfax, elle s'inscrit plutôt dans la logique du provisoire qui dure. Les quatre coins du gouvernorat se trouvent fréquemment privés d'eau potable, et ce, depuis pratiquement les années qui ont suivi la révolution. Le point de la situation.
La Société nationale d'exploitation et de distribution des eaux (Sonede) a annoncé, dans un communiqué publié le 6 février 2024, que plusieurs régions du Cap Bon, du Sahel et de Sfax connaîtront des perturbations d'approvisionnement en eau, et ce, du 8 au 19 février, à cause des travaux annuels de maintenance. Des travaux qui nécessitent la suspension du canal Medjerda-Cap Bon pour maintenance et la réhabilitation du barrage El Aroussia.
Le provisoire qui dure
Cette coupure d'eau paraît temporaire. Mais pour la région de Sfax, elle s'inscrit plutôt dans la logique du provisoire qui dure. Les quatre coins du gouvernorat se trouvent fréquemment privés d'eau potable, et ce, depuis pratiquement les années qui ont suivi la révolution. Jalila, la quarantaine, mère de famille, a pris l'habitude d'interrompre son sommeil pendant la nuit pour aller remplir quelques bouteilles d'eau pour les utiliser le matin lorsque les membres de sa famille se réveillent. Cependant, il lui arrive de ne pas pouvoir se réveiller la nuit pour se trouver, le matin, privée de quoi faire elle et ses enfants leurs toilettes. Pour ses enfants qui se préparent pour aller à l'école, la question devient de plus en plus pénible.
D'une voix mécontente, Jalila murmure : «C'est un calvaire quotidien. Je n'arrive pas à nettoyer les toilettes, à laver la vaisselle, les vêtements… Les coupures sont très fréquentes. Nos robinets sont toujours à sec. Dans les médias, on évoque un problème national dû à la pénurie d'eau et à l'insuffisance des ressources. Soit, mais ce que je remarque, c'est que les autres villes bénéficient d'une alimentation en eau quasi continue. Et c'est le gouvernorat de Sfax qui subit les conséquences de la sécheresse». Tous les habitants de la région se plaignent de cette situation qui dure depuis des années déjà. Ils ne croient pas qu'il s'agit réellement de panne ou de coupures temporaires pour travaux de maintenance. Pour eux, c'est une question d'inégalité dans l'approvisionnement en eau. Un problème qui s'accentue en période de canicule.
Une autre dame, Mme Najoua, hausse encore le ton : «Nous avons droit à cette eau potable pour répondre à nos besoins d'hygiène. Je ne peux pas prendre une douche après une longue journée de travail.
Ce n'est pas gratuit. Nous payons des factures majorées de taxes supplémentaires pour des services non rendus. La situation est catastrophique». Des coupures répétitives et prolongées. Si certaines sont justifiées par les travaux de maintenance, d'autres sont opérées, presque quotidiennement, sans préavis, dans certains quartiers. «On parle de coupures d'eau qui durent depuis des années. Malheureusement, c'est un problème réel qui rend dur le vécu des habitants. On a constaté que pendant la nuit, il y a des vannes qui sont fermées dans certains quartiers, alors que d'autres continuent de bénéficier de l'eau potable. Je pense que ce sont des solutions provisoires tirées par les cheveux prises par les autorités locales au jour le jour pour résoudre un problème qui persiste, en s'aggravant. Toutefois, on entend parler souvent de la station de dessalement qui sera, selon les dernières déclarations, opérationnelle d'ici juin prochain. Cela pourrait être une solution radicale à ce problème de gestion d'eau», déclare M. Zied Mallouli, membre actif de la société civile à Sfax.
Majels, ces réservoirs d'eau traditionnels
Certains experts dans le domaine de gestion du stress hydrique proposent les solutions des réservoirs en eau. Il faut dire que cette solution n'est pas nouvelle. Dans chaque maison sfaxienne, on trouve un réservoir en eau appelé «majel». Il s'agit d'une pratique ancestrale inscrite dans l'histoire de la région. Elle consiste à creuser un gros réservoir pour collecter les eaux de pluie provenant des terrasses.
Toutefois, cette pratique, qui était toujours une solution pour résoudre le problème de pénurie d'eau potable, ne suffit plus aujourd'hui, puisque les années de sécheresse se succèdent. D'autant plus que les quantités d'eau qui rechargent les réservoirs sont minimes. D'où, la majorité des majels sont désormais vides.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.