L'approche participative dans l'exercice du pouvoir local a été au centre d'une conférence tenue, hier, au complexe des jeunes «17 Décembre», à Sidi Bouzid, à l'initiative de la coordination régionale des associations et en présence de représentants de l'administration régionale et locale. «Cette rencontre a été organisée en réaction au nouveau découpage municipal (décret gouvernemental n°2016-602 daté du 26 mai 2016) établi sans la consultation de la société civile, a indiqué Mohamed Hédi Mansri», président de la coordination régionale des associations (qui englobe 40 associations). Selon lui, le nouveau découpage municipal ressuscite les conflits tribaux et porte atteinte au développement local. Les participants ont évoqué d'autres problèmes liés à cette nouvelle répartition dont l'absence de services publics dans les municipalités nouvellement créées, le manque d'infrastructure et le déséquilibre démographique. Ils ont, également, insisté sur la rationalisation des ressources locales et de leur gestion et l'application du principe de la décentralisation conformément aux dispositions du chapitre 7 de la constitution.
