Les enseignants, qui ont assuré la surveillance des examens nationaux, n'ont touché ni la prime de surveillance ni celle de la rentrée scolaire. Les enseignants vont observer, le mardi prochain, un sit-in de deux heures (de 10h00 à 12h00) dans tous les collèges et les lycées. Ils reprochent notamment au ministre de l'Education, Néji Jalloul, d'avoir tenu à leur encontre des propos outrageants. Il leur aurait reproché d'être à l'origine des mauvais résultats des élèves et du mauvais rendement scolaire en général. Il ne s'agirait pas du seul point de discorde. Les enseignants, qui ont assuré la surveillance des examens nationaux (concours de la sixième et de la neuvième, sessions principale et de contrôle du baccalauréat...), n'auraient touché ni la prime de surveillance ni celle de la rentrée scolaire ce qui n'a fait qu'augmenter la grogne au sein du cadre éducatif qui s'est toujours plaint de la cherté de la vie. A travers ce sit-in, les enseignants apporteront aussi leur solidarité à leurs collègues, les professeurs d'éducation physique qui, bien qu'ils aient reçu des promesses du ministère, n'ont pourtant pas bénéficié des promotions professionnelles exceptionnelles. «Il a été décidé d'organiser, cette année, des examens unifiés à la fin de l'année pour les élèves de neuvième année de base. Or, actuellement le flou règne autour de ces examens. Aucune circulaire n'a été publiée dans nos établissements respectifs pour nous informer sur la date et l'organisation de ces examens. Quand vont-ils se dérouler, qui va élaborer le contenu? Qui va assurer la surveillance? Quel sera le barème de correction... Autant de questions qu'on est en droit de se poser aujourd'hui», conclut M. Hassen Salah, un des membres du syndicat de l'enseignement de base de La Marsa.