La pelouse du stade 15-Octobre est en piteux état. Le moment est venu d'entamer les travaux nécessaires. On ne l'aura jamais suffisamment répété ! Le club nordiste souffre d'une infrastructure sportive défaillante. Les terrains du stade Ahmed-Bsiri et 15-Octobre, pour ne citer que ceux-là, sont les seuls à servir d'aires de jeu pour les centaines de joueurs du club. Le complexe du Nadhor se trouve dans un état lamentable et l'annexe est en chantier. Les Cabistes ont pris l'habitude maintenant de vivre à l'étroit. Ils s'y sont accommodés. Toutefois, ce qui laisse à désirer est cette pelouse sur laquelle on évolue. En effet, celle-ci n'est plus praticable depuis un bon bout de temps. On procède à des «rapiècements» d'une manière ponctuelle sans guérir le mal à la base. C'est tout le terrain qui doit être refait car le gazon «planté» n'est pas le meilleur qui soit. En outre, l'opération d'ensablement effectuée lors de la Coupe d'Afrique des nations de 2004, abritée par notre pays, fut d'une piètre qualité selon des témoignages recueillis par-ci par-là de personnes compétentes en la matière. Le CAB ne peut plus jouer sur une pelouse pareille. Il est pratiquement impossible de pratiquer un football de bonne facture, les résultats se faisant sentir à chaque rencontre. Pire, les blessures sont monnaie courante. Mais comment peut-on s'épanouir et donner le meilleur de soi-même sur un terrain boueux, se transformant en terre battue. Le CAB est passé à côté de plus d'un match et il a certainement manqué des rendez-vous importants, voire décisifs au stade 15-Octobre. Le cri d'alarme a été poussé depuis longtemps, mais toutes les revendications sont restées lettre morte. A qui la faute ? Aux responsables locaux, au manque d'argent, à l'absence de volonté politique ? Tout ça à la fois, à notre sens. Aujourd'hui, il est question de recevoir au stade Ahmed-Bsiri pour pouvoir entamer les travaux au stade 15-Octobre. Ce n'est pas gai, mais c'est la rançon du travail mal fait, bâclé. Manque-t-on de compétences dans ce domaine ?