Le projet de réforme global de l'administration tunisienne sera fin prêt en 2017. Une première mouture de ce projet sera soumise fin janvier 2017 aux experts pour finaliser les aspects juridiques, a indiqué hier, le ministre de la Fonction publique et de la Gouvernance, Abid Briki. Le projet sera ensuite présenté aux organisations professionnelles, avant d'être discuté en Conseil des ministres, puis au Parlement. La réforme de l'administration est une nécessité pressante, a-t-il soutenu. Briki estime que l'administration tunisienne a subi les conséquences de mauvais choix qui remontent aux années 80. Le ministre s'exprimait en marge de «La 4e et dernière interrégionale sur la stratégie nationale de modernisation de l'administration publique et de la stratégie de la fonction publique 2020», dans la ville de Hammamet. Il a précisé que le projet de réforme est élaboré sur la base d'une approche participative regroupant l'administration, les organisations professionnelles, les associations et les responsables régionaux. Le directeur général des réformes et prospectives administratives, Khaled Selmi, a expliqué que les conférences interrégionales, qui se sont focalisées sur les réformes administratives, ont émis une série de propositions. Parmi lesquelles figurent, notamment, la généralisation des services sur tout le territoire et leur regroupement dans un seul espace à l'instar de la sécurité sociale, les services de la Steg et de la Sonede, la Poste et les Télécommunications. Il s'agit, également de l'amélioration de la qualité d'accueil. La création, dans les régions intérieures, d'espaces réservés aux investisseurs a été également recommandée, a-t-il indiqué.