Un des nouveaux bus récemment acquis par le ministère des Transports dans le cadre d'un marché conclu avec la Chine, d'une valeur globale de 152 millions de dinars, a été la cible d'un acte de vandalisme dans la région de Hay Hlal, à Tunis. Le véhicule a été caillassé alors qu'il était en cours de transfert d'un dépôt à un autre, a indiqué Nabil Masmoudi, directeur central de l'exploitation à la Société des transports de Tunis (Transtu). « Il s'agit d'un bus flambant neuf, qui n'avait pas encore été mis en circulation. Le chauffeur ne s'est pas aperçu de l'attaque, les pierres n'ayant pas percé la carrosserie. C'est une fois arrivé au dépôt qu'on a constaté les dégâts », a précisé Masmoudi, lundi, dans une déclaration à la radio Jawhara FM. Ce nouvel incident s'inscrit dans une série d'agressions récurrentes ciblant les moyens de transport en commun. D'après les chiffres de Transtu, environ 300 vitres de bus ont été brisées en 2024, et 140 depuis le début de l'année 2025. « Ces comportements sont indignes de citoyens responsables en 2025. Ils infligent d'importantes pertes à l'Etat et doivent cesser », a-t-il déploré. En parallèle, Masmoudi a rappelé que 400 bus sont actuellement en service à Tunis. L'objectif est d'atteindre un parc de 750 bus à l'occasion de la rentrée scolaire. Environ 100 bus sont actuellement en maintenance. Il a par ailleurs annoncé la mise en place d'un programme de formation destiné aux nouveaux véhicules, avec un noyau de formateurs chargés de transmettre les compétences au reste du personnel. Pour rappel, un contrat a été signé pour l'acquisition de 418 nouveaux bus : 118 pour la Transtu, 40 pour la Société nationale de transport interurbain, et le reste sera réparti entre les sociétés régionales.