Le président de la Fondation Fidaa pour la prévoyance des victimes d'actes de terrorisme et les ayants droit des martyrs de la révolution, Ahmed Jaffar, a rencontré, vendredi, un groupe d'ayants droit des martyrs de la Garde présidentielle tombés lors de l'attentat terroriste du 24 novembre 2015, afin d'écouter leurs préoccupations et de réaffirmer son engagement à accélérer la mise en œuvre de leurs droits garantis par la loi. Cette rencontre, organisée à l'occasion de la Journée internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme, célébrée chaque année le 21 août, a permis de répondre aux interrogations liées aux dispositions de la nouvelle loi n°1 de 2025. Les échanges ont notamment porté sur la reconstitution du parcours professionnel des martyrs et ses implications juridiques et financières. Il a également été souligné que la coordination avec les différentes structures concernées se poursuivra pour « respecter les engagements et obligations prévus par la loi dans les meilleurs délais possibles », selon un communiqué de la Fondation. L'échange a permis de rappeler l'importance d'un accompagnement psychologique et d'un suivi régulier pour les enfants des martyrs, ainsi que la nécessité d'assurer la qualité des soins dans les structures publiques qui les accueillent. La rencontre s'est conclue par la remise de certificats de reconnaissance et de cartes de transport gratuit aux ayants droit. Un accord a été pris pour renforcer la coordination entre parties concernées, notamment en vue d'institutionnaliser la commémoration annuelle du martyre. La Fondation Fidaa a réaffirmé que l'assistance aux victimes du terrorisme et à leurs familles reste l'un des moyens les plus efficaces de lutte contre ce fléau, conformément à la stratégie mondiale de lutte contre le terrorisme.