Image de Pixabay La Docteure Rim Abdelmalek, spécialiste en maladies infectieuses, a appelé les citoyens à la nécessité d'être vigilants, de se débarrasser des eaux stagnantes, et de contacter les municipalités ou les autorités régionales en cas de prolifération de moustiques, dans le cadre de la prévention contre la Fièvre du Nil Occidental, une maladie virale. Dans une déclaration faite ce mercredi 8 octobre 2025 à l'émission « Yom Saïd » sur les ondes de la Radio Nationale, la spécialiste a également exhorté les habitants résidant à proximité des marais salants (sebkhas) à signaler tout mouvement inhabituel des essaims d'oiseaux. La maladie se transmet à l'homme par la piqûre d'un moustique qui se serait nourri d'un oiseau porteur du virus. Rim Abdelmalek a précisé que 80 % des personnes infectées ne présentent aucun symptôme, tandis que 20 % souffrent de douleurs et d'une éruption cutanée s'apparentant à la varicelle, et parfois d'inflammations de certains organes. Elle a ajouté qu'un faible pourcentage des cas présente des symptômes au niveau du système nerveux central, tels qu'une inflammation du cerveau (encéphalite), une méningite, un type de paralysie, ou une inflammation du muscle cardiaque (myocardite). La Dre Abdelmalek a souligné qu'il n'existe ni traitement spécifique, ni vaccin pour prévenir la Fièvre du Nil Occidental. Elle a indiqué que la maladie touche toutes les tranches d'âge, insistant sur le fait que l'infection ne se transmet pas d'homme à homme. Concernant les méthodes de surveillance de la maladie, Rim Abdelmalek a affirmé que le ministère de l'Agriculture assure le contrôle des oiseaux et des insectes, tandis que le ministère de la Santé surveille les symptômes qui apparaissent chez l'être humain.