La secrétaire générale adjointe de la Fédération générale de l'enseignement secondaire, Jouda Dahmen, a appelé, mercredi 8 octobre 2025, à « la nécessité de mettre fin à l'hémorragie de violence exercée au sein des établissements scolaires ». Elle a souligné qu'il s'agit « d'une responsabilité sociétale qui ne repose pas uniquement sur le ministère de l'Education, mais implique plusieurs parties prenantes ». Intervenant par téléphone dans l'émission Sbeh El Ward sur Jawhara FM, Mme Dahmen a exprimé sa crainte que « l'on veuille amener l'école publique tunisienne à banaliser le phénomène de la violence ». Elle a relevé que « la société est aujourd'hui devenue violente et qu'un cadre éducatif a récemment été agressé dans un lycée de Tunis par une élève et sa mère ». Elle a insisté sur la nécessité « d'identifier les causes et les facteurs favorisant la propagation de cette violence afin de les traiter », tout en rappelant que « de nombreux établissements scolaires manquent de ressources humaines, notamment d'encadrants chargés d'assurer la sécurité et la discipline des élèves dans la cour ». La responsable syndicale a, par ailleurs, réitéré l'importance « d'instaurer un dialogue approfondi avec toutes les parties concernées pour l'avenir de l'école publique et de proposer des solutions concrètes afin de réduire la violence devenue omniprésente dans les institutions éducatives ».