Démarrage du 2e Salon international de la photographie sur le thème «Prestations de la caméra», organisé par l'Union des photographes arabes (section Tunisie) au Palais Kheireddine à Tunis. L'exposition organisée dans le cadre du 2e Salon international de la photographie était l'occasion de réunir des photographes tunisiens et étrangers partageant la même fougue et le même désir de dénicher le sens contenu dans chaque objet, scène ou portrait qu'ils croisent et qu'ils reproduisent par le biais de la photographie. La photographie est à n'en pas douter le support créatif le plus approprié à la transcription de la réalité qui, même s'il ne s'identifie pas à elle, en est un prélèvement direct, l'insigne du réel. Les images s'égrènent sur les murs du Palais Kheireddine, construisant des univers intimes et mystérieux. La confrontation d'images diverses accrochées fonctionne comme un ensemble de journaux intimes visuels, construits au fur et à mesure des voyages et des rencontres des photographes. Plus de 70 clichés pris par : Louay Hamid Amine (Irak), Hassan Essayed (Maroc), Chamma El Guizeni (Tunisie),Rihab Dniden (Tunisie), Tarek Dhrif (Tunisie), Nebil Echaoui (Irak), Hosni Hanoun (Algérie), Wael Khalifa (Palestine), Fatma Hamdi (Algérie), Khaled Abdallah (Tunisie), Islam Arab (Algérie), Hassan Echayeb (Algérie), Nada Mahrous (Egypte), Faten Gharbi (Tunisie), Samir Erbaii (Tunisie), Salwa Jawadi (Tunisie), Amine Bad (Algérie), Omar Abada Harzallah (Tunisie), Mouhan Ennechi (Irak), Yassine El Hassan Ayt El Habib (Maroc), Mahdi Azouzi (Tunisie), Taha Ali El Anzi (Irak), Mohamed El Alaymi (Tunisie), Mohamed Ridha Essada (Arabie Saoudite), Raweyeh Abdeljalil (Algérie), Nebil Jazzar (Tunisie), Jarad Belkacem (Algérie), Oberdan Pagan (Italie), Mohamed Essayed Mohamed Ibrahim Rabii (Egypte), Abdelkader Chakroun (Algérie), George Maher (Egypte), Sabrine Cheikhrouhou (Tunisie), Mohamed Mohamed Walid Fattel (Syrie), Ali Mostapha Ali (Egypte), Motaz Essaoui (Egypte), Adnène Nattar (Algérie), Raouf Bou Meiza (Algérie), El Id Bilel (Algérie), Mohamed Ali Essadi (Tunisie), Riadh El Gharbi (Tunisie), Mohamed El Hedi Ghachem (Tunisie), Olfa El Balti (Tunisie), Hela Souia (Tunisie), Imen Mohamed Ellefi (Egypte),Rihem Rihi Zrouki (Palestine), Mohamed Ben Salah Chamkh (Arabie Saoudite), Mostapha El Ajili (Irak), Badr Amri (Maroc), Karim Ezzine (Tunisie), Nabil Jazzar (Tunisie), Douida Belkacem Abdessattar (Algérie), Karim Ezzili (Tunisie), Dhouha Maatouk (Tunisie), Asma Bellahsine (Tunisie) et Firas Errbii (Irak). Chacun de ces artistes nous offre une vision spécifique du réel, son ressenti de la réalité, de son environnement et du monde qui l'entoure. On est confronté, alors, à des cultures différentes, des sociétés variées et des richesses rapprochées, toutes magnifiées par le biais de l'art. Chaque prise est en relation avec la perception du photographe et de sa réalité environnante en ce qu'elle a de particulier, d'original ou d'insolite. Photographier pour eux est une passion qu'ils cherchent à assouvir en captant un instant de vie rassemblant des fragments épars du réel et mettant en exergue les détails qui les interpellent. Avec leur appareil photo, ils décillent le regard du spectateur, le confrontent à des endroits connus ou méconnus, allant de l'ordinaire au marginal, parfois même, jusqu'au bizarre... Les photographies défilent, formant un ensemble très personnel de souvenirs ou de découvertes récoltés. Les portraits des gens se mêlent aux images de paysages grandioses ou des lieux publics, des travailleurs, des chanteurs, des danseurs, des passants, des enfants, des adultes ; hommes et femmes, pris en gros plan, renvoyant l'humanité dans toutes ses formes. Une exposition de photographies exceptionnelles qui offre l'occasion de circuler dans la beauté des paysages, la singularité d'un lieu ou la précarité des structures, qui se distinguent toujours néanmoins par leur profondeur et leur subtilité. Un événement qui vaut absolument le détour, à découvrir jusqu'au 28 février.