Lahdhiri, Amri et le jeune Malien Bagayoko ont gagné chacun sa place dans la liste des dix-huit. Les bons recrutements ne sont pas forcément ceux qui coûtent les yeux de la tête. Au dernier mercato hivernal, les dirigeants marsois ont fait de belles emplettes. Outre Thierry Ernest, qui a débarqué en joueur libre, ils ont effectué un coup de maître en s'attachant les services du jeune attaquant malien, Amara Bagayoko. Agé de 18 ans, Bagayoko devait signer au profit du CSS. Mais comme le Club Sportif Sfaxien était interdit de recrutements, le Malien a mis le cap sur La Marsa pour signer un bail de 5 ans. Le recrutement d'Amara Bagayoko constitue un bon investissement sportif. Khaled Ben Sassi prépare déjà le joueur pour l'intégrer dans l'équipe première. Dimanche dernier, Amara a fait partie des doublures alignées par le coach marsois lors du match amical disputé contre la JSK. Notons que la rencontre s'est soldée par une victoire des banlieusards sur le score de 2-1. Les deux buts marsois ont été l'œuvre de Bilel Lahdhiri et Nizar Amri. Lors de cette même rencontre, Lahdhiri et Bagayoko ont montré des dispositions prometteuses, particulièrement le jeune Malien, que Khaled Ben Sassi compte intégrer progressivement dans la liste des 18. Le milieu défensif, Nizar Amri, a sorti également un match correct, outre qu'il s'est distingué par ses qualités offensives en inscrivant un but. A la recherche d'un sparring-partner Les banlieusards prévoient de disputer un second match amical dimanche prochain afin de rester compétitifs en prévision du play-out dont le coup d'envoi est fixé au 3 mars prochain. Cela dit, l'effectif affiche complet. La seule fausse note demeure le Camerounais, Samuel Baha, qui semble être «out» mentalement et ne fait aucun effort pour retrouver la forme. C'est bien dommage pour lui et pour le club d'autant que le joueur est un joker. Il peut évoluer comme attaquant de couloir, comme régisseur et en pointe. Le reste des joueurs sont motivés au grand bonheur du staff technique. Le play-out s'annonce plus difficile que la première phase, même si l'effectif est plus garni.