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Unité et diversité à travers l'exemple de l'Afrique centrale
En marge d'une exposition parisienne
Publié dans La Presse de Tunisie le 21 - 09 - 2010

Le génie culturel des hommes est-il compartimenté en fonction des entités ethniques ? Ou y a-t-il une interpénétration qui, de tout temps, a fait que la création artistique se fraie un chemin à travers les frontières ? C'est une question qui se pose même à l'échelle d'un même pays, à travers ses différentes régions, c'est-à-dire ses différentes traditions locales. Une exposition a lieu en France actuellement qui fait écho à cette question, selon des informations recueillies : elle montre les liens culturels qui existent entre les pays de l'Afrique centrale. C'est en effet l'idée qui est derrière «Fleuve Congo», une exposition collective dont le commissaire, François Neyt, est un ethnologue né lui-même au Congo et qui a vécu pendant 20 ans en Afrique.
C'est au musée du quai Branly à Paris que les visiteurs peuvent en effet découvrir près de 170 masques et statues, témoins des liens artistiques existant entre les œuvres produites en Afrique centrale par diverses populations de langue bantou. Les similitudes sont suffisamment frappantes pour que soit donnée la preuve, pense-t-on, qu'on peut retrouver la même civilisation sur un immense territoire, en l'occurrence depuis le sud du Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon, le Congo-Brazzaville, le Congo-Kinshasa jusqu'à une partie de l'Angola.
Les pièces exposées donnent une idée sur la culture des tribus auxquelles elles appartiennent. Tribus dont en reconnaît désormais les liens culturels qui les rapproche. «En général, on ne parle pas d'une culture ! On parle de multiples cultures, mais d'une même civilisation», souligne François Neyt.
Les recherches effectuées à l'occasion de la mise en place de cette exposition ont aussi permis d'étudier l'évolution d'une civilisation née entre 3000 et 2000 avant J.-C. et de faire des découvertes étonnantes. Certaines formes de masques sont communes à plusieurs tribus, comme la forme en cœur. Le commissaire de l'exposition explique cela par le fait que «ces peuples ont traversé les forêts équatoriales et ont peut-être eu des liens entre eux. En même temps s'exprime à travers ces formes en image de cœur leur manière de se protéger contre les forces occultes de la vie».
Le commissaire exprime le souhait que «Fleuve Congo» pourra contribuer à changer le regard des uns et des autres sur les cultures de l'Afrique noire. Mais on peut en attendre aussi qu'elle nous familiarise avec le phénomène de ces cousinages culturels qui, partout dans le monde, lie des populations les unes aux autres dans l'inconscient collectif de leur inspiration artistique.


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