Au total, 8.334 opérations de secours et de sauvetage ont été enregistrées lors de l'exercice de 2016 contre 7.697 cas en 2015, soit une augmentation de 8,15% Entre incendies, accidents de la route, accidents ferroviaires et noyades... les six équipes d'intervention ainsi que les 287 agents de la direction régionale de la protection civile du gouvernorat de Nabeul n'ont pas chômé durant l'exercice de 2016. En effet, selon les statistiques de l'année dernière, le nombre total des opérations de secours et de sauvetage est passé de 7.697 cas (2015) à 8.334 (2016), soit une augmentation de 8,15%. Une augmentation de 22% pour les accidents de la route Si le nombre des interventions contre les incendies, entre 2015 et 2016, a connu une légère baisse en passant de 1.165 cas à 1.140, les opérations de sauvetage et de secours suite à des accidents de la route ont augmenté de 22% (2.917 cas en 2016 contre 2.385 l'année d'avant). En ce qui concerne les interventions de secours sur les plages du Cap Bon, les statisticiens de la direction régionale de protection civile du gouvernorat de Nabeul évoquent 143 cas en 2016, soit une chute de 25 % par rapport aux statistiques de 2015 (191 cas). Idem pour le volet des actions diverses (pompages d'eau, fuites de gaz, accidents de monoxyde de carbone, etc.) où le nombre d'interventions a chuté de 12 %, passant de 1.031 cas en 2015 à 898 en 2016. Un autre chiffre nous interpelle dans le tableau récapitulatif des opérations de secours et de sauvetage : il s'agit, en effet, du nombre de départs sans interventions qui est passé de 692 cas en 2015 à 745 en 2016, soit une augmentation de 7,66%. «On déplore, parfois, le manque de civisme de certains citoyens qui ralentissent l'action de nos agents. Malheureusement, le temps de réactivité des équipes de sauvetage est freiné par le non-respect de la règle de la priorité qui doit être accordée aux véhicules de la protection civile. D'autre part, sur les lieux des accidents et des incendies, l'attitude des badauds influe négativement sur l'efficacité de l'action de sauvetage», souligne le colonel-major de la direction régionale de la protection civile du gouvernorat de Nabeul, M. Lotfi Ben Alaya. Une légère baisse des accidents ferroviaires En revanche, si, ces dernières années, le nombre d'accidents ferroviaires, surtout au niveau des points de passage, a connu une nette augmentation dans la région, en 2016, ce genre de drame a connu une légère baisse en passant de neuf cas en 2015 à six en 2016, soit une chute d'un tiers (33,33%). Il reste à signaler que l'année 2014 reste la plus dramatique dans ce volet avec 16 accidents recensés au niveau des passages de niveau contre six en 2013 et sept en 2012, selon les chiffres de la direction régionale de la protection civile du gouvernorat de Nabeul. Enfin, la saison estivale étant à nos portes, le capitaine Zied Chakroun pointe du doigt le manque de moyens déployés pour le bon fonctionnement des opérations de sauvetage et de secours sur les plages de la région. Outre le manque de sauveteurs-nageurs dans plusieurs zones, le responsable souligne le manque d'équipements et les défaillances au niveau de la logistique (absence de parasols, manque de canots de sauvetage, des plages non aménagées, etc.). «Il faudrait chercher de nouvelles motivations pour encourager les candidatures pour devenir sauveteur-nageur et surtout pousser les municipalités des villes côtières à mettre à la disposition des sauveteurs des équipements et des canots de sauvetage ainsi que des panneaux signalant les plages non gardées, sans oublier l'encadrement des excursions maritimes du côté d'El Haouaria», conclut le capitaine Zied Chakroun.