Les associations de la société civile et les partis se réclamant de l'esprit bourguibien dans la région de Sousse et environs s'attellent à la préparation d'un programme chargé de diverses manifestations (meetings, tables rondes, rencontres, forums...) en vue de célébrer le 61e anniversaire de l'indépendance du pays C'est ainsi que la commune de Sousse, en collaboration avec le syndicat d'initiative de la ville, organisera la 3e édition des mini-marathons ouverts à tous, enfants, jeunes et adultes âgés de 4 à 80 ans ! Le départ est prévu à la place des Villes Jumelées, le 20 mars à 9h00. Notons que ces mini-marathons sont couronnés par divers prix offerts aux gagnants (tablettes, smartphones, ballons de foot...). Auparavant et précisément à 8h30, il sera procédé à la levée et au salut du drapeau national. La troupe des majorettes de Sousse animera, pour sa part, la place des Villes Jumelées avec des airs de fanfare et d'instruments de cuivre et de percussion. La veille, soit le dimanche 19 mars, le Parti destourien libre (PDL) organisera, à 9h00, en présence de sa présidente, Abir Moussi, un forum économique sur «la sécurité économique est la garantie de l'indépendance de la décision au niveau national». Une autre table ronde sera organisée à Monastir par l'association des retraités de la ville, dimanche 19 mars à 10h00, au siège du club des générations. Elle réunira d'anciens militants et certains parmi ceux qui ont vécu cet événement historique, en vue de remémorer leurs précieux souvenirs. Les associations appelées «Fidèles de Monastir», «L'esprit bourguibien», «Patrimoine bourguibien» et «La documentation bourguibienne (Ettawthic)» organiseront, le même jour, à leur tour une rencontre portant sur «l'indépendance et la démarche bourguibienne selon la politique des étapes», au siège de la commune de la ville. Bourguiba: «Je vois, Dieu merci, se réaliser un rêve de jeunesse» Le 20 mars 1956, le protocole de l'indépendance du pays a été signé après des négociations entamées à Paris le 5 du même mois de mars. Bourguiba, à l'époque, dirigeait lui-même les négociations à la tête d'une délégation. Le 8 avril 1956, étant élu à l'unanimité président de l'Assemblée constituante, il montait à la tribune et déclarait : «Pour la première fois durant toute ma vie, je me sens incapable d'exprimer mes sentiments, ma joie et mon émotion. En cette minute mémorable, je vois, Dieu merci, se réaliser un rêve de jeunesse». Le 25 juillet 1957, l'Assemblée constituante votait l'instauration de la République et l'abolition du royaume des beys et désignait Bourguiba au poste de premier président de la République tunisienne. Ainsi, la dynastie husseinite d'origine ottomane, qui a régné sur la Tunisie depuis 1705, a pris fin en 1957 avec l'avènement d'un Etat républicain tunisien gouverné par un homme issu du peuple : Bourguiba, qui a bâti la Tunisie moderne sur des bases solides qui assurent encore sa pérennité et la rendent invulnérable et imperturbable face à toute crise et à toute épreuve.