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Scènes de violence après le décès de deux nourrissons
Kairouan — Hôpital Ibn El Jazzar (service de pédiatrie)
Publié dans La Presse de Tunisie le 27 - 03 - 2017

La famille des bébés s'en prend violemment au personnel médical et paramédical
Décidément les scènes de violence à l'égard du personnel médical et paramédical deviennent un phénomène très inquiétant qui augmente de jour en jour et qui crée un sentiment de malaise et d'insécurité aussi bien auprès des patients et des citoyens qu'auprès du corps médical et administratif.
C'est ainsi qu'à l'aube du 25 mars, le service de pédiatrie de l'hôpital Ibn El Jazzar de Kairouan a enregistré le décès de 2 nourrissons, dont le premier (un ancien prématuré, âgé d'un an et 4 mois dont il a passé 9 mois à l'hôpital) a été admis le soir du 24 mars pour une détresse respiratoire aiguë ayant nécessité sa mise sous machine.
Tandis que le 2e bébé, âgé de 10 mois, souffre d'une leishmaniose viscérale à un stade terminal ayant nécessité plusieurs séjours dans les hôpitaux de Sousse et de Kairouan où des traitements très coûteux lui ont été administrés. En vain.
A l'annonce de leur mort, les parents des 2 bébés et leurs familles ont saccagé les façades en verre de l'hôpital et ont violenté un ouvrier dont ils ont déchiré les vêtements. En outre, ils ont insulté tout le corps médical et paramédical, qui était sous le choc et retranché dans les locaux.
Face à cette ambiance chaotique, les parents des enfants hospitalisés ont été pris de panique et on voulu faire évacuer leurs progénitures. Des renforts sécuritaires ainsi que la présence du Dr Rafika Alouini, directrice régionale de la santé, ont permis de calmer les esprits et de sauver la situation qui avait pris des tournures dramatiques.
Dr Seïfeddine Zayani, résident au service de pédiatrie, nous parle de son émoi et de son découragement : «Bien que notre service manque de beaucoup d'équipements, nous fournissons beaucoup d'efforts pour sauver la vie des bébés malades. Et c'est toujours pour nous une immense douleur que nous ressentons face au décès de l'un d'eux. Et malgré notre fatigue, puisque nous faisons 80 heures par semaine, nous prodiguons beaucoup de tendresse à tous les patients, et ce, malgré les insultes et les menaces quotidiennes de leurs familles. Il est vraiment urgent de créer au sein de cet hôpital un point de contrôle sécuritaire, surtout la nuit...».
Mme Alouini renchérit : «Nous faisons face très souvent à des protestataires violents qui maltraitent tous ceux qui travaillent à l'hôpital sans aucune gêne, ni peur d'être réprimandés. Il est temps d'arrêter ce fléau car notre métier est pénible et demande beaucoup de sacrifices et de courage. Des mesures urgentes doivent être prises afin que le personnel médical et paramédical ne soit plus menacé pour le moindre problème».


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