Instauration de treize maisons digitales en faveur de 550 femmes chefs de microentreprises. L'initiative s'inscrit dans la continuité des actions menées par le ministère en vue de renforcer l'intégration socioéconomique des femmes, notamment rurales, et de leur faciliter au mieux l'accès au marché de l'emploi, à la commercialisation et au développement. Le ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfance, la Fondation Orange et Orange Tunisie, ainsi que sept associations œuvrant pour la promotion du rôle de la femme et de son autonomisation, ont signé, hier au siège du ministère, des conventions de partenariat visant l'appui au Programme des maisons digitales d'Orange pour l'autonomisation des femmes. Cette initiative s'inscrit dans la continuité des actions menées par le ministère en vue de renforcer l'intégration socioéconomique des femmes, notamment des femmes rurales, et de leur faciliter au mieux l'accès au marché de l'emploi, à la commercialisation et au développement. En effet, sept conventions de partenariat ont été signées avec sept associations, notamment l'Association femme et citoyenneté, l'Association femmes, jeunes et enfants, le Conseil international des femmes entrepreneures, l'Association Enda inter-arabe, la Fondation « Agir contre l'exclusion », l'Association femmes et leadership et l'Association « Les aventuriers pour le développement ». Ces conventions permettront l'instauration de treize maisons digitales d'ici la fin de 2017, au profit de 550 femmes chefs de microentreprises. Grâce à ce nouvel acquis numérique, ces femmes bénéficieront de plusieurs appuis, notamment techniques, sous forme de formations nécessaires à leur émancipation et à leur parcours vers l'autonomisation. L'initiation aux Ntic ainsi qu'à la gestion des projets figure parmi les volets cruciaux de l'autonomisation des femmes porteuses de projets. Les bénéficiaires recevront des kits numériques gratuits, octroyés par la Fondation, et qui compteront des outils numériques, notamment des tablettes, des serveurs Raspberry, des projecteurs de vidéos et autres supports. Le programme touchera, dans un premier temps, plusieurs régions et zones rurales, dont Le Kef, Aïn Drahem, Siliana, Kairouan, Mahdia, Zaghouan, Grombalia, Kasserine, Bizerte, Takelsa et Akouda. Oui au partenariat public-privé-associatif ! Dans son allocution Mme Naziha Laâbidi, ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfance, a indiqué que le programme constitue une initiative prometteuse qui s'inscrit dans la lignée des actions et des programmes menés par le ministère pour le renforcement de l'autonomisation de la femme, celle rurale en particulier. Le partenariat public-privé-associatif ne peut, à son sens, qu'être accepté et enrichi en raison notamment de l'impact positif qu'il promet en faveur de la catégorie cible. « Le ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfance continue de tabler sur la Stratégie nationale de l'autonomisation de la femme ; une stratégie qui a donné des résultats satisfaisants, quantifiables à raison de 1.000 projets montés dans toutes les régions. La femme tunisienne ne cesse de prouver son mérite. Cultivée, diplômée de l'enseignement supérieur, elle excelle aussi dans la maîtrise des nouvelles technologies. Ainsi, les conventions de partenariat qui viennent d'être signées permettront de faciliter la commercialisation des produits des femmes rurales chefs de microentreprises », a-t-elle indiqué. Et d'ajouter qu'il est question de rallonger la liste des ONG partenaires de vingt autres conventions d'ici la fin de l'année. Il est à souligner que le ministère se chargera du renforcement du contenu numérique des formations destinées aux femmes et visant leur intégration socioéconomique et professionnelle. Il aura aussi son mot à dire en ce qui concerne l'identification tant des associations partenaires que des femmes bénéficiaires des maisons digitales. Quant à la Fondation et Orange Tunisie, elles prendront en charge la gestion dudit programme, le réseautage des maisons digitales et la mise à la disposition des bénéficiaires des outils numériques. Pour sa part, Mme Christine Albanel, présidente exécutive en charge de la RSE, de la diversité, des partenariats et de la solidarité et présidente déléguée de la Fondation, a souligné l'intérêt accru qu'accorde la Fondation pour l'autonomisation des femmes par le numérique. Elle a rappelé que, faute de culture numérique, les femmes demeurent sous l'emprise de la vulnérabilité. Renforcer leur autonomisation, via le numérique, s'avère être une priorité à portée à la fois sociale, économique et humanitaire.