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La productivité ralentit
International
Publié dans La Presse de Tunisie le 23 - 05 - 2017

La productivité demande de «travailler plus intelligemment» et non de «travailler plus dur»
Selon un nouveau rapport publié par l'Ocde, le ralentissement de la croissance de la productivité — déjà amorcé avant la crise et conjugué à la faiblesse des investissements — a continué ces dernières années de saper l'augmentation de la production économique et des niveaux de vie matériels dans de nombreux pays du monde.
Dans la toute dernière édition de son Compendium des indicateurs de productivité (Compendium of Productivity Indicators), l'Ocde met aussi en lumière un découplage entre la croissance de la productivité et celle des salaires moyens réels dans de nombreux pays, d'où un déclin continu de la part du travail dans le revenu national.
Le Compendium montre en retour que la contribution de l'utilisation de la main-d'œuvre (heures travaillées par habitant) à la croissance du PIB a progressé notablement dans un certain nombre de pays, en particulier aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Cependant, cette hausse de l'utilisation de la main-d'œuvre traduit deux effets contraires : des taux d'emploi plus élevés mais des temps de travail moyens plus faibles, ce qui révèle un recours accru au travail à temps partiel, souvent dans le cadre d'emplois à faible productivité.
L'augmentation des taux d'emploi est une bonne nouvelle. Mais le fait que ce soit elle et non une hausse de la productivité du travail qui, depuis quelques années, soutient principalement la croissance du PIB par habitant est préoccupant pour les perspectives économiques à long terme. Selon l'Ocde, la productivité demande de «travailler plus intelligemment» — ce que mesure la productivité multifactorielle — et non de «travailler plus dur». Elle reflète la capacité d'une entreprise à mieux combiner ses facteurs de production pour produire davantage, grâce à de nouvelles idées, et à des innovations technologiques, de procédé et d'organisation, comme les nouveaux modèles économiques.
Or, la croissance de la productivité multifactorielle (PMF), un déterminant important de celle de la productivité du travail (mesurée en PIB par heure travaillée) avant la crise, continue de perdre de la vitesse dans de nombreux pays. S'agissant de ceux du G7, elle a été négligeable aux Etats-Unis et au Royaume-Uni après la crise, et plus faible encore en France, ainsi qu'en Italie, où elle est négative depuis deux décennies. La croissance de la PMF a en revanche repris en Allemagne, au Canada et au Japon.
Le fléchissement général de la croissance de la productivité du travail résulte aussi de la faiblesse des investissements dans les machines et les équipements, en ralentissement dans tous les pays du G7 depuis la fin de la crise. Les dépenses engagées par les entreprises dans les produits de la propriété intellectuelle — en particulier la recherche et le développement —, bien que plus résilientes, ont elles aussi ralenti par rapport à leurs niveaux d'avant la crise.
Ces dernières années, la fragilisation de la croissance de la productivité du travail a globalement touché tous les secteurs. Les baisses ont toutefois été plus marquées dans le secteur manufacturier, les services de l'information et des communications, la finance et les assurances.
Dans les pays de l'Ocde, la productivité du travail du secteur manufacturier a surtout ralenti ces dernières années en Corée, en Finlande et en République tchèque. Dans les services du secteur des entreprises, cette tendance est la plus notable en Estonie, en Grèce, en Lettonie et, dans une moindre mesure, au Royaume-Uni.
S'agissant des pays du G7, la productivité du travail a été la plus élevée aux Etats-Unis, où le PIB par heure travaillée s'établissait en 2015 à 68.3 USD (à parités de pouvoir d'achat courantes) en 2015, juste devant la France, à 67.5 USD, et l'Allemagne, à 66.6 USD. C'est le Japon qui enregistre le plus faible niveau du G7, à 45.5 USD, soit moins que la moyenne de l'Ocde, de 51.1 USD.
Dans le secteur des services, la croissance de la productivité depuis la crise est généralement plus vigoureuse dans les petites entreprises que dans les grandes, même si ces dernières affichent un meilleur rythme de croissance de l'emploi. Dans le secteur manufacturier, la croissance de la productivité est de même ordre dans les grandes et les petites entreprises.


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