Le Tout-Ben Guerdane vit l'effervescence de l'apothéose de la saison, le 17 juin à Radès. Quel que soit son résultat, ce match restera une date marquante de l'histoire du club «jaune et noir» Tout comme avant la demi-finale, remportée face au tenant et favori de l'épreuve, l'Espérance Sportive de Tunis, le club du Sud-Est travaille dans la discrétion la plus totale, sans faire beaucoup de bruit. Un peu le reflet de son entraîneur Chokri Khatoui, pas vraiment le genre à chercher une exposition médiatique et à se mettre sous les feux des projecteurs. Ce n'est qu'au début de la semaine prochaine que les copains du gardien volant, Seïf Charfi, viendront à Tunis effectuer la dernière phase de la préparation et vivre la fameuse veillée d'armes à l'occasion d'un stage bloqué prévu a priori à Gammarth. Hmizi et Ben Ismaïl reprennent L'effectif dont dispose Khatoui sera pourtant drôlement diminué en finale. Pas moins de trois titulaires seront privés de finale pour suspension, ce qui fait un peu trop d'un seul coup : le latéral gauche Mourad Zahou, très précieux dans les remises de touche qui se transforment en véritables remises du pied, le stabilisateur de la défense, Yassine Boufalgha, et la plaque tournante et socle de la ligne médiane, Ahmed Mida. Le premier a été expulsé au cours de la demi-finale contre l'EST pour mauvais comportement envers l'arbitre, alors que les deux autres ont écopé leur troisième avertissement suspensif dans le même match houleux, contre le club de Bab Souika. Compte tenu d'un effectif qui ne propose pas beaucoup de solutions fiables, il faudra au staff technique faire preuve de beaucoup d'imagination et de discernement pour ne pas altérer les équilibres de l'ensemble. La reprise d'activités de Fedi Hmizi et Mohamed Amine Ben Ismaïl, revenus après une longue absence, ne résout pas en fait ces problèmes quand on sait qu'ils manquent tous deux terriblement de compétition. Ils pourraient toutefois servir de seconds choix et partir du banc de touche. L'épreuve de la canicule Le bureau de Mehdi Dbouba n'a pas eu gain de cause au sujet de l'horaire du coup d'envoi de la finale. Rejoignant d'une certaine manière le souhait exprimé par son adversaire en finale, le Club Africain, il a présenté une requête, afin que l'apothéose de la saison se joue en nocturne, après la rupture du jeûne. L'USBG argue des conditions inhumaines de jeu auxquelles seraient astreints les joueurs au cas où le coup d'envoi était donné à 15h30. En fin de compte, au mépris de tout bon sens, la finale se jouera sous la canicule du mois de juin, à partir de 15h30. Des précautions sécuritaires empêcheraient toute programmation en nocturne. En tout cas, il faudra des joueurs au caractère trempé et au physique bien solide pour supporter une telle épreuve. Notons enfin que la réunion de coordination organisée lundi dernier avec le président de la fédération, Wadii El Jeri, les autorités sécuritaires et les représentants des deux finalistes a permis de fixer le quota des spectateurs qui sera de 15 mille pour chaque club. Par ailleurs, un tirage au sort a permis de désigner le Club Africain comme étant l'équipe qui va recevoir, avec les charges et devoirs afférents à l'organisation que comporte un tel statut.