Le CSS est passé à côté du sujet dans un match où il pouvait gagner. Ce n'est pas encore perdu ! Stade Royal Befoking à Rustenburg Public clairsemé. Temps printanier, avec une température variant entre 15 et 18 degrés. Terrain en excellent état. Platinum Stars-Club Sportif Sfaxien : 1-1 (mi-temps : 0-0) Buts de : Bonginkosi Ntuli (58e minute) pour les locaux et de Maher Hannachi (76e minute) pour les visiteurs. Arbitrage camerounais, présidé par Antoine Max Depadoux Effa Essoma. Avertissements pour : Wassim Kamoun et Mohamed Waliou N'doye (CSS) Platinum Stars : Sumula, M'lilo, Kabeno, Mathé, Willem, N'gambi, N'tuli, M'peta, Seune, Khuno et Nale CSSfaxien : Gaâloul, Methlouthi, Dagdoug, Amamou, Meriah, Kamoun (Chaoual 64e), Sokary, Niang, Hannachi, Marzouki (Habbassi 75') et N'doye (Karoui 85e). Le CSS a assurément raté mercredi dernier, en croisant le fer avec Platinum Stars, une belle opportunité de glaner les trois points de la victoire, tant l'adversaire n'était pas de grand calibre. Le résultat de parité qui a sanctionné les débats est toutefois bon à prendre, du fait que ce sont les locaux qui ont pris d'abord l'avantage au score, suite à un contre rapide qui a désarçonné la défense sfaxienne (le gardien Gaâloul compris), procurant l'occasion à l'avant, Bouginkosi Ntuli, de loger d'un tir de près la balle dans l'angle supérieur gauche des bois. Ce fut à la 58e de jeu. Dès lors, le CSS a pris les choses bien au sérieux, avec notamment quelques réajustements au niveau de la formation... Firas Ghaouat a pris la place de Kamoun, trop cantonné dans son rôle de pivot (64e), et Houssem Habbassi a suppléé Alaâ Marzouki, en deçà de sa forme (75e). Du coup, des mouvements offensifs sfaxiens ont pris de l'envergure et du tonus, propices pour désarçonner une défense adverse pas trop compacte. Le but réussi 16 minutes après l'égalisation en est la preuve tangible; en ce sens que c'est le suppléant, Firas Chaouat, qui a déblayé la voie à Maher Hannachi, à travers une belle percée du flanc gauche, pour tromper d'un tir de près le gardien adverse. Deux autres opportunités se sont présentées ensuite à Yacine Meriah (81e), et Maher Hannachi de nouveau (à la 90e minute), pour «tuer» le match. Mais le gardien, Sumula Bougulé, par ses deux arrêts déterminants, a privé le CSS d'une victoire. C'est sur le score d'un but partout que la rencontre prit fin, sachant bien que si la seconde période de jeu a été riche en bouleversements de situation avec deux buts (1 à l'actif de chacun des deux antagonistes) la première a été plutôt amorphe et sans jus, avec quelques mouvements assez bien conduits de part et d'autre. On retient surtout du côté sfaxien les essais au but de Hannachi, le seul qui a dérangé un tant soit peu, la défense sud-africaine. Absence de patron! Mais une chose est sûre, c'est que l'absence d'un patron à la tête de l'équipe dans un match de cette envergure ne devrait point être admise. Certes, les commandes parmi l'équipe ont été confiées provisoirement à l'entraîneur de l'équipe de l'Elite, Boujelbène, après la démission de l'entraîneur en place, Jorge Costa (pour des raisons de santé). Mais, ce n'était pas a priori la solution idoine... C'est ce que le comité directeur du club vient de constater, en décidant de trancher sur ce dossier juste après la rentrée de la délégation à Tunis. Halte au laxisme ! Le coordinateur général du comité, Naceur Njah, a d'ailleurs annoncé juste à l'issue du match de Rustenburg que le futur technicien pourrait être portugais, belge ou français. Une décision définitive devrait être prise incessamment, de manière à permettre à l'équipe de travailler dans la quiétude et la sérénité pour préparer ses prochaines échéances en Coupe de la CAF. La plus proche est celle qui sera disputée le 2 juillet au Swaziland contre l'équipe de M'babane, suivie cinq jours après du choc face à la Mouloudia d'Alger au «Mhiri». Du pain sur la planche en quelque sorte et qui nécessite une grande attention avec une main de fer pour mettre fin à ce laxisme qui commence à s'insérer dans le groupe. Le geste de Marzouki à sa sortie du terrain pour céder sa place à Habbassi en est la preuve tangible.