pour escroquerie et trafic d'influence sur « fond de pression qu'il a exercée sur Radio Cap FM ». Le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) a appelé, hier, le ministère public à lancer une enquête d'urgence contre Borhen Bsaiess, ancien journaliste et dirigeant à Nida Tounès, pour escroquerie et trafic d'influence sur « fond de pression qu'il a exercée sur Radio Cap FM ». « Les menaces proférées par le conseiller politique de Nida Tounès, Borhen Bsaiess, contre la directrice de la radio pour avoir diffusé des contenus médiatiques, seraient le signe du retour de la tyrannie et de la mainmise sur les médias», a averti le syndicat dans un communiqué. Le Snjt a fait savoir qu'il est possible de poursuivre Borhen Bsaiess en justice conformément aux dispositions de l'article 291 du Code pénal. Ce dernier stipule que «est puni de cinq ans d'emprisonnement et de deux mille quatre cents dinars d'amende quiconque, soit en faisant usage de faux noms ou de fausses qualités, soit en employant des ruses ou artifices propres à persuader de l'existence de fausses entreprises, d'un pouvoir ou crédit imaginaire». Bien que le syndicat rejette catégoriquement toute forme de mainmise sur Radio Cap FM, il exhorte, cependant, l'établissement à honorer ses engagements envers son personnel qui mène depuis des semaines des mouvements de protestation pour revendiquer des droits professionnels.