Une nouvelle page s'ouvre à Zarzis C'est à douze jours du démarrage de la saison sportive 2017-2018 que le problème de l'ESZ est en partie résolu. Reportée à quatre reprises, l'assemblée générale exceptionnelle a enfin eu lieu, jeudi après-midi, en présence du gouverneur de Médenine, cette fois, et devant une assistance nombreuse. La lecture du rapport financier a relevé un déficit de l'ordre de 368 mille dinars . Dans son intervention, M.Tahar Matmati, le gouverneur, a été franc: «Gérer une association sportive n'est pas facile. La preuve est que les personnes aisées de Zarzis ont pris leurs distances avec l'ESZ. Et , je ne divulgue pas un secret si je vous signale que le gouvernorat de Médenine ne disposait que de 80 mille dinars à partager entre toutes les associations sportives des neuf délégations de la région! Mais l'ESZ reste toujours un grand club et j'étais certain que tout finirait par rentrer dans l'ordre. Nous devons travailler main dans la main, hommes d'affaires, sociétés et supporters pour soutenir matériellement ce nouveau comité et lui faciliter la tâche». A-t-il déclaré . Le temps presse ! Une nouvelle ère commence ainsi pour le club phare du sud-est, avec la désignation d'un président tant convoité : Abdallah Belhiba qui a relevé Mouldi Abichou. Belhiba est un pur produit zarzissien qui avait déjà défendu les couleurs de l'ESZ, en tant que joueur dans les catégories des jeunes. «Sincèrement, par amour envers mon club d'origine auquel je suis trop attaché, j'ai multiplié les contacts, de mon lieu de travail, en France, pour lui trouver un président, mais en vain. Personne n'a osé accepter la mission. Et, comme le temps passe vite, je n'ai pas hésité une seconde pour relever moi-même ce défi. En un temps record, une liste comprenant des membres qui ont de l'expérience a été formée. Et cela n'empêche que notre main est tendue à ceux qui veulent aider le club.» Contrairement aux précédentes assemblées, les intervenants qui ont pris la parole, cette fois, étaient calmes. Entrecoupés par des applaudissements, leurs propos ont placé l'intérêt de l'ESZ au-dessus de tout. La page est tournée