Il est vrai que nous autres jeunes, sommes résolument tournés vers l'avenir et habités par la modernité. Mais si nous ne sommes pas ancrés à notre présent, lui même rattaché à son passé, nous serions semblables à ces feuilles d'automne, éparpillées à sa guise par le vent. Le verre, le béton et l'aluminium ne peuvent, ni ne doivent, nous faire oublier la bonne pierre, ni le beau pavé. Les imposants immeubles, les larges boulevards et les immenses centres commerciaux ne sont pas capables de nous masquer les vieilles villes, avec leurs ruelles, leurs habitations et leurs souks spécifiques, pour la sauvegarde desquels des efforts et des décisions ont été nécessaires. Aussi, et pour ne pas perdre de vue un des aspects de notre authenticité, avons-nous décidé de vous emmener dans une balade à travers la Médina de Tunis pour découvrir les secrets de sa résistance au facteur temps et de la sauvegarde de ses charmes. N'est-ce pas que le passé éclaire le présent? Dans «Portrait», nous vous présentons un nom très connu mais un prénom qui l'est moins. Hamza, le fils du maître du chant classique arabe, Lotfi Bouchnaq, a choisi une autre voie que celle de son père, puisqu'il est amoureux du rock. Mais le rock qu'il compose est bien particulier, dans la mesure où il y mélange le «nay» et le «qânun» à la batterie et à la guitare. Il attend un producteur «sérieux» pour sortir son premier opus, déjà prêt. Plein d'autres informations et rubriques vous attendent dans votre numéro de cette semaine. Profitez-en et n'oubliez pas de nous donner de vos nouvelles. Bon lundi et à la semaine prochaine.