A égalité de points avec son adversaire de demain et 6 points au compteur, mais avec une différence de buts à l'avantage de la RDCongo, le onze national n'aura pas droit à l'erreur. Nabil Maâloul et ses troupes vont aborder le match le plus important et, sans doute, le plus long pour essayer de prendre option sur la qualification au Mondial 2018 de Russie. Après deux éditions de la Coupe du monde ratées en 2010 et 2014, respectivement en Afrique du Sud et au Brésil, une chance sérieuse s'offre à notre team national de décrocher son billet pour la Russie. Pour cela, il va falloir que nos internationaux cravachent dur et que le sélectionneur national mette du sien pour laisser son empreinte et effacer le mauvais souvenir de l'élimination en 2013 à la suite de la défaite à Radès face au Cap-Vert. L'union sacrée Nabil Maâloul sait que cette double confrontation contre la RD Congo, à quatre jours d'intervalle, sera difficile à aborder. C'est le premier match surtout demain à Radès qu'il ne faudra pas rater. Mathématiquement, l'équipe de Tunisie a besoin de quatre points pour composter son billet au Mondial. Une victoire demain soir et un nul quatre jours plus tard à Kinshasa et le tour sera joué, avant d'accueillir la Libye, puis de se rendre à Conakry pour affronter la Guinée. Mission difficile, mais pas impossible à réaliser. Dans ce genre de match, on devra fermer les yeux sur la manière. Bien que Nabil Maâloul a déjà marqué son territoire lors des éliminatoires de la CAN 2019 et la victoire face à l'Egypte. Ce jour-là, notre sélection nationale avait gagné et séduit. Demain, on pourrait se contenter de la victoire et fermer les yeux sur la manière. Nos internationaux devront être solidaires et se comporter comme des guerriers. L'objectif est de redorer le blason de notre football, terni par deux éliminations douloureuses en 2010 et 2014. Le sélectionneur national a l'embarras du choix pour aligner son meilleur onze. Bien que Bilel Ifa, blessé, ait quitté le groupe depuis quelques jours, et que Saâd Bguir pourrait en faire de même, souffrant d'un bobo à la cuisse. De plus, le sélectionneur national a autorisé Wahbi Khazri à se rendre en catastrophe en France pour signer un contrat en faveur du club de Rennes. Cela voudrait peut-être dire que le sélectionneur ne compte pas aligner Khazri d'entrée. Le coach dispose de deux autres éléments capables d'assurer le même rôle que Khazri, en l'occurrence Anis Badri et Naïm Sliti. L'embarras du choix existe et Nabil Maâloul ne doit pas se faire de soucis à ce sujet. C'est plutôt la motivation et la concurrence entre les joueurs qui doivent lui faciliter la tâche. Un pour tous, tous pour un, telle est la devise. L'union sacrée sera déterminante dans la victoire. Bon vent pour notre sélection nationale !