La balance commerciale alimentaire s'est soldée, au terme du 7e mois de 2017, par un déficit de 754,8 MD, soit 26,3 MD de plus par rapport à la même période de l'année précédente. Le déficit de la balance commerciale globale du pays au terme du mois de juillet 2017 s'est aggravé par comparaison avec la même période de l'année dernière, enregistrant une hausse de 25,8% (-8.628,1 MD cette année contre -6.856,3 MD en 2016). Le total des importations est passé de 23.363,6 MD en juillet 2016 à 27.756,9 MD à la fin du mois de juillet 2017, ce qui représente une hausse de 18,8%. Les exportations n'ont augmenté que de 16%, passant de 16.507,3 MD à 19.128,8 MD. Les deux groupes de produits — les matières premières, les semi-produits et les biens de consommation — ont représenté ensemble 59% des importations totales du pays alors que les importations alimentaires n'ont représenté que 9,3%. La balance commerciale alimentaire s'est soldée, au terme du 7e mois de 2017, par un déficit de 754,8 MD, soit 26,3 MD de plus par rapport à la même période de l'année précédente. La valeur des exportations est estimée à 1.832,6 MD alors que celle des importations est de 2.587,4 MD. Le taux de couverture réalisé est de 70,8%, affichant une hausse de 2,3 points de pourcentage par rapport à juin 2016 où ce même taux était de 68,5% et une diminution de 9,3 points de pourcentage par rapport à fin juillet de l'année dernière où il avait atteint les 80,1%. L'huile d'olive sauve la mise Cette baisse du taux de couverture est due au taux de croissance des importations (+28,1%) plus élevé que celui des exportations (+13,2%) suite à une hausse importante des importations du sucre, des viandes et des huiles végétales et, à moindre degré, celles du maïs aussi bien en quantité qu'en valeur par rapport au même mois de l'année précédente. Les exportations sont passées de 1.618,2 MD à fin juillet 2016 et à 1.832,6 MD à fin juillet de l'année en cours, ce qui correspond à une hausse de 13,2%. Leur part dans les exportations totales du pays reste quasiment stable par comparaison avec la même période de 2016, soit 9,6% (-0,2 point de pourcentage). Le taux de croissance des exportations sans l'huile d'olive est de 19,6% au lieu de 13,2 avec l'huile d'olive. En fait, les volumes d'huile d'olive exportés ont diminué de 21,3% passant de 68,6 mille t en juillet 2016 à 54 mille t en juillet 2017 avec des montants respectifs de 495,5 MD et 489,9 MD. La part des exportations de l'huile d'olive par rapport aux exportations agroalimentaires totales représente 26,7% en juillet de cette année contre 30,6% à fin juillet 2016, perdant ainsi 3,9 points de pourcentage. Le prix moyen de l'huile d'olive à l'export a augmenté de 25,6%, atteignant les 9,07 dinars le kg contre 7,22 dinars en juillet de l'année précédente. Pour les autres produits, on constate une hausse des exportations des produits de la mer en volume et en valeur respectivement de 13% et de 56,2%. Pour les agrumes, une baisse de 8,5% en volume et de 12% en valeur est enregistrée. Quant aux dattes, une augmentation de 14,5% en valeur a profité aux exportateurs dont les exportations en volume ont baissé de 10%. Le prix moyen des dattes a augmenté de 27,2%, soit 5,15 DT le kg au lieu de 4,05 DT, une année plus tôt. Importantes quantités de céréales importées Les importations alimentaires sont passées de 2.020,6 MD au terme du mois de juillet 2016 à 2.587 MD en 2017 (à la même période), soit une hausse de 28,1%. Cet accroissement est dû essentiellement à la hausse des prix moyens annuels à l'import de certains produits comme la viande (+93,3%), le sucre (+42,1%) et les céréales à l'exception du blé dur (-1,7%). Par rapport aux importations totales, ces importations représentent une part de 9,3% en 2017 contre 8,6% à fin juillet 2016. En volume, les importations des produits céréaliers ont augmenté de 0,4% par rapport à la même période de l'année précédente avec 2.185,3 mille t contre 2.177,6 mille t de produits achetés à fin juillet 2016. Environ 54,2% des importations (1.185,9 mille t) sont constituées de blés (22,4% de blé dur et 31,8% de blé tendre). En valeur, la facture céréalière est passée de 939,6 MD en 2016 à 1.049,7 MD en 2017, soit +11,7%. Par rapport aux importations agroalimentaires totales, ces montants représentent des parts respectives de 40,6% au cours de cette année et 46,5% une année auparavant perdant 5,9 points de pourcentage. Les importations des blés dur et tendre représentent, à elles seules, 59,7% de la valeur des achats céréaliers avec 626,9 MD, soit une participation à hauteur de 29,3% pour le blé dur et 30,4% pour le blé tendre. Les prix moyens à l'import des céréales ont diminué de 1,7% pour le blé dur et ont augmenté de 17,8% pour le blé tendre, de 13,5% pour l'orge et de 20,4% pour le maïs.