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Un grand manque d'espaces de loisirs pour les enfants
Le Grand-Tunis
Publié dans La Presse de Tunisie le 22 - 09 - 2017

Au centre-ville de la capitale, il y a un manque flagrant d'espaces de loisirs et de détente de proximité. Le seul espace vert ouvert aux loisirs reste le Belvédère. Non loin, mais encore faut-il un moyen de transport, il y a Dahdah aux Berges du Lac, le parc d'attraction Katkout au Bardo, le parc Ennahli à l'Ariana, celui de Radès, mais dans les quartiers populaires de Tunis, jeunes et enfants tapent dans le ballon dans la rue au milieu de la chaussée au risque de se faire percuter par un véhicule ou ils sont livrés à la délinquance. La carence des lieux de loisirs et de culture risque d'ouvrir la porte au radicalisme.
A la rue Mongi-Slim, des enfants se sont emparés d'un terrain, que la municipalité a aménagé pour les vendeurs ambulants chassés des rues commerçantes du centre-ville, l'utilisant comme terrain de foot. Les jeunes de condition moyenne, dont la majorité habite dans des appartements, n'ont d'autres choix que de sortir dans la rue pour se rencontrer entre copains et passer leurs temps de loisirs à jouer au ballon ou bien à se tourner les pouces en commettant parfois quelques bêtises ou en se rendant dans les Publinet pour s'adonner à des jeux virtuels qui finissent, à la longue, par les abrutir.
Des espaces à l'abandon
Tous les enfants ne se contentent pas de regarder la télévision et de pratiquer les jeux vidéo. « La culture de chambre », ainsi appelée par les spécialistes, n'est pas du goût de tous les jeunes, notamment ceux qui veulent se dépenser dans une activité physique. Les activités culturelles et sportives de loisir demeurent plutôt l'apanage des groupes sociaux favorisés, mieux dotés en capital culturel. Mais cela n'est pas une règle générale. Pratiquer une activité culturelle ou ludique permet aux enfants et à leurs parents d'évacuer le stress de la journée et de nouer des liens sociaux réels.
«J'habite un quartier populaire à El Hafsia. Durant les vacances, mon gosse de 8 ans joue dans la rue entre les voitures avec les enfants de son âge. Je ne peux pas l'en empêcher. Je le surveille fréquemment, mais il reste livré à tous les aléas. Malheureusement, les autorités publiques ne prévoient pas d'espaces de loisirs. Autrefois, à son âge, j'habitais du côté de la rue de Marseille, il y avait dans mon quartier un jardin et un manège qui donnait sur l'avenue de Paris où j'y allais souvent avec mes frères et sœurs pour jouer avec nos copains». témoigne Aïcha.
«Il y a sans aucune équivoque une absence d'espaces verts à Tunis. Les terrains existent, mais sont utilisés par les citoyens comme décharge, de même que les jardins publics, ainsi que la Place de la Monnaie, abritant deux arbres vieux de deux siècles et qui sert d'urinoir. Actuellement, l'endroit est protégé par une clôture en attendant sa remise en état. Les parcs nationaux ont perdu leur aura et sont devenus des gîtes pour les clochards et les délinquants», constate Omar Mansour, gouverneur de Tunis.
Des chantiers sur tous les fronts
La Tunisie dispose de plusieurs jardins publics, mais ils sont totalement délaissés. Parmi les lieux de sport et de loisirs abandonnés depuis belle lurette, la piscine du Belvédère où le gouverneur de Tunis s'est rendu récemment pour constater les dégâts et la détérioration des lieux, promettant de la remettre en état. «Les travaux d'embellissement ont démarré», a déclaré Omar Mansour, soulignant par ailleurs qu'il existe des parcelles de terrain abandonnées utilisées comme parkings ou décharges accueillant les déchets et les gravats. Sous les échangeurs autoroutiers, il existe aussi des espaces, lorsqu'ils sont aménagés, peuvent servir d'espaces de repos et de détente.
Omar Mansour, promet de prendre en charge l'embellissement de la capitale dont les travaux ont démarré depuis peu. Le jardin du Passage, qui était dans un état déplorable, a bénéficié d'un relooking au niveau de l'éclairage et de l'entretien. «Je considère qu'il reste beaucoup à faire. En 1964, ce jardin ressemblait à celui de Versailles», fait-il remarquer. Les Places Barcelone et Mongi-Bali ont été évacuées des marchands pratiquant le commerce parallèle pour bénéficier d'une mise à niveau.
Concernant les espaces de proximité, le gouvernorat de Tunis a fait un inventaire de l'état des lieux. «Lors de mes visites dans les quartiers, je demande aux riverains s'ils souhaitent que ces lieux perdus se transforment en jardin ou terrain de jeux et je les fait participer à la restauration et à l'entretien. Le gouvernorat se charge de fournir des panneaux de basket et les ballons», indique le gouverneur. «El Kabaria dispose aujourd'hui d'un espace de jeux et bientôt Sidi Hassine sera équipé d'une aire de détente et de jeux», ajoute-t-il.
Les citoyens impliqués
Un programme est prévu dans ce sens. Là où il y a un espace, il sera exploité comme un lieu de détente et de loisirs auquel les citoyens s'associent à l'entretien. La Place Jeanne d'Arc, baptisée Mohamed-Brahmi, a été réaménagée et on y a même organisé une soirée musicale. La piscine du Belvédère, quant à elle, exige une étude approfondie qui sera réalisée par des experts avec le concours de la municipalité de Tunis.
Le parc du Belvédère et ses environs ont subi des améliorations. Mais il reste beaucoup à faire. Au programme, la modernisation et l'agrandissement du zoo avec des espaces plus adaptés aux animaux qui sont, actuellement, enfermés dans des cages de 2 mètres. Certains animaux sont morts étranglés par des sachets en plastique que les visiteurs abandonnent dans le parc.
La participation du citoyen est essentielle dans l'aménagement de ces espaces. «Nous comptons sur la prise de conscience du citoyen et sa vigilance», enchaîne le gouverneur de Tunis.
Au sujet de l'éclairage de la capitale, qui se trouve depuis quelque temps dans le noir, Omar Mansour avoue que l'éclairage public est nécessaire, en distinguant deux sortes d'éclairage : le privé et le public. «Il n'y a pas de raison pour que les rues restent obscures. Les pannes doivent être réparées. Les espaces et monuments publics, à l'instar de l'aqueduc romain du Bardo, sont invisibles le soir. La mosquée de Bab Jazira rénovée donne une meilleure apparence. Les banques de l'avenue Mohamed-V doivent être éclairées. Avec peu de moyens, on essaie d'entretenir et d'embellir ces lieux. Rien n'est impossible. Pour ce qui est des entrées et sorties de la capitale, une opération de nettoyage est engagée où sont impliqués la municipalité, les ministères de l'Equipement et de l'Environnement », conclut-il.


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