L'attaquant aghlabide est satisfait du changement positif qui a touché le football en Tunisie. Maher Denden trouve que : «Le rendement probant de nos clubs et leurs qualifications à l'échelle continentale dans les différentes compétitions ont redonné à notre championnat son mérite. Les clubs assurent un travail colossal au niveau budgétaire et technique. Les équipes ont amélioré leur travail de base sur des fondements solides. Il est vrai que pendant la dernière décennie, nous avons eu des difficultés pour égaler les africains vu le progrès remarquable de leur niveau. Nous avons constaté le perfectionnement technique des équipes africaines et nous avons remarqué cet écart au niveau des clubs et au niveau de l'EN. Notre championnat fut en régression avant de reprendre grâce au travail et les nouvelles méthodes adoptées. Nous avons constaté des signes rassurants et ce qui le prouve, c'est le nombre important de joueurs convoqués à l'équipe nationale et les équipes qualifiées. Contrairement aux précédents entraîneurs, Nabil Maâloul a misé sur des joueurs locaux. Il a redonné confiance au joueur tunisien. J'estime que nous allons à la Coupe du monde avec un groupe qui réunit l'expérience et l'énergie des jeunes talents». L'arbre qui cache la forêt Malgré l'amélioration au niveau technique, l'ancien attaquant aghlabide ne cache pas son souci à cause des difficultés administratives. Et Maher Denden d'ajouter : «Malheureusement, notre championnat n'est pas à l'abri de défaillances. Nous gardons encore des anomalies administratives. Nous devons corriger nos défauts pour continuer à briller. Nous avons actuellement un groupe de joueurs de qualités dans les différents compartiments de jeu. Ce qui nous manque c'est la bonne gestion de la part des responsables et préparer un programme pour l'avenir du championnat. Nous avons besoin de restructurations administratives pour développer le football en Tunisie».