souligne l'actuel entraîneur du CSHL, qui souhaite revoir les structures de notre football. «Les bons résultats de notre équipe nationale et nos clubs en Ligue des champions et en coupe de la CAF ne reflètent pas la triste situation de notre football. Comment peut-on parler de notre football alors que la plupart de nos clubs n'ont pas de terrain pour jouer. Comment peut-on aborder aussi le professionnalisme, en Tunisie, alors que tous les clubs, sans exception, bénéficient des subventions accordées annuellement par la tutelle, c'est un non-sens! C'est de l'hypocrisie pure et simple, on parle des salaires à coups de millions, pour les joueurs, c'est injuste, cette situation ne doit pas durer éternellement. Car, cet argent, justement, doit servir à colmater d'autres brèches dans les secteurs névralgiques de l'économie, plutôt que de le dilapider, sans résultats perceptibles, et au final, on se trouve dans l'incapacité de résister à ce courant, plusieurs clubs qui étaient le vivier du football national et de véritables écoles de formation de jeunes, ont malheureusement disparu. Quant à la formation ou les centres de formation dans les grands clubs, c'est la chasse gardée des équipes nanties. Le talent, on s'en fout. Nous n'avons pas un football plaisant et spectaculaire. Pas de terrain, pas d'argent, pas d'infrastructures, des clubs en voie de disparaître à tout jamais, telles sont les défaillances de notre football actuel. Certes, nous avons réussi à assurer notre qualification au Mondial, mais la vérité est tout autre.