Le président de l'Etoile semble résolument convaincu d'entamer une nouvelle ère en «sacrifiant» certains compagnons de route, donnés pour des repères inamovibles. Les événements s'accélèrent dans le camp étoilé après la débâcle d'Alexandrie. Après la démission du directeur sportif Zied Jaziri, c'est au tour du directeur exécutif d'emboîter le pas à son «ami» justement par solidarité avec ce dernier ; deux initiatives qui répondent parfaitement à la requête pressante du large public sahélien à travers les réseaux sociaux. Mais le point culminant de cette affaire est sans aucun doute l'attitude du président du club, Dr Ridha Charfeddine, que l'on croyait peu enclin voire incapable —d'après certains— de «lâcher» son directeur exécutif principalement. «Je dois annoncer que j'ai accepté la démission de Houssein Jenayeh et celle de Zied Jaziri, chose qui contredira ceux qui me voyaient incapable de me séparer de certaines personnes, d'autres décisions suivront dans les prochaines heures», a déclaré le président étoilé qui a entamé illico presto des contacts et des discussions tous azimuts avec certains enfants du club notamment Zoubeir Baya, Hakim Brahem... Il faut avouer à ce niveau que l'éventail de choix qui s'offre au premier responsable du club Sahélien n'est vraiment pas bien fourni quant au profil idoine des futurs hommes de la situation en matière d'encadrement de l'équipe et de définition de la stratégie du club pour la prochaine étape, surtout par rapport au volet de l'indiscipline de certains éléments qui était l'une des causes majeures du naufrage du 22 octobre dernier qui restera longtemps, fort malheureusement, dans les annales du club. Ragragui trop cher, mais.... Conjointement avec ce remue-ménage d'ordre administratif et managérial, les contacts se sont accélérés, ces dernières heures, pour dénicher le successeur idoine pour Hubert Velud dont l'annonce de son limogeage est imminente. La piste qui revient avec beaucoup d'insistance est sans aucun doute celle menant, comme nous l'avions annoncé, vers le coach du FUS de Rabat, Walid Ragragui, qui a été vivement recommandé par Zoubeir Baya. Cependant, le souhait de la partie sahélienne s'est confrontée aux exigences financières exorbitantes du technicien marocain qui aurait réclamé un salaire de 35 mille euros, et qui est lié, de surcroît, à son club par un bail de 5 ans. Mais, dans le camp étoilé, on garde toujours espoir de voir Ragragui réduire ses conditions financières. Affaire à suivre...