«Le plaisir de jouer au football n'est possible qu'en présence du public. Je me rappelle lorsque j'étais joueur l'impact moral de la présence du public. Parfois dans les moments difficiles ou de doute, les supporters nous remontent le moral et nous donnent des ailes pour revenir dans le match et continuer à jouer. Depuis des années la sanction du huis clos fut une pratique habituelle à cause du comportement de quelques supporters indisciplinés. On s'attendait à la baisse de la violence avec ces mesures et ces sanctions. Mais le huis clos n'a pas éradiqué la violence dans les stades et ses retombées sur les clubs et le football d'une manière générale étaient négatives. Les clubs se plaignent de la baisse des recettes à cause du Huis clos. Parfois certaines équipes se sont montrées au-dessus de la loi. Ces équipes sont exemptées de l'application du huis clos. Seuls les petits clubs payent cher ces dépassements». «De la volonté avant tout !» «La FTF, en accord avec les clubs, doit trouver des alternatives au huis clos, tout en déployant les moyens les plus perfectionnés pour contenir le phénomène de la violence dans les stades. La violence doit disparaître de nos stades. Il faut rappeler ce qui s'est passé en Europe notamment avec les hooligans en Angleterre ou autres. Les responsables du football dans ces pays ont réussi à contenir ce phénomène et ils nous ont offert une nouvelle image des stades sans dépassements ni violence. Les scènes de gradins à la lisière de la pelouse sans séparation entre les joueurs et les supporters méritent beaucoup d'attention. Aurons-nous la possibilité un jour de voir nos stades avec le même comportement discipliné de la part des responsables et des supporters ? Oui, c'est un rêve légitime à condition de respecter l'application de la loi et de prendre des initiatives pour inciter à la discipline».