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Mokhtar Dhouib (ex-international du css, et président de l'association des anciens joueurs du club) : «Il est temps de remédier aux lacunes...» Dossier : Les sportifs tunisiens sont-ils suffisamment impliqués dans les œuvres sociales et caritatives
Les sportifs tunisiens sont-ils suffisamment impliqués dans les œuvres sociales et caritatives ? A cette question, l'ex-gloire du football tunisien des années 70 du siècle écoulé, Moktar Dhouib, n'a pas hésité un instant pour répondre par l'affirmative, précisant par là-même qu'un bon nombre d'anciens footballeurs du CSS, le club avec qui il a fait une carrière éblouissante, ne cesse depuis quelque temps déjà de participer à certaines œuvres d'ordre social et aussi caritatif. Cela remonte, a-t-il souligné, à l'année 2008 lorsqu'un de nos coéquipiers est passé par des problèmes de santé aigus, sans avoir les moyens financiers pour y faire face, et sans avoir aussi une couverture sociale pour le prendre en charge... C'était, a-t-il dit, l'occasion pour nous, anciens footballeurs du CSS, de mettre la main dans la main, pour lui procurer l'assistance médicale appropriée... Ce fut aussi le point de départ d'une grande campagne, à travers l'association qu'on avait créée sous le pseudonyme d'association des anciens joueurs du CSS, pour soutenir les plus démunis parmi les anciens sportifs à l'occasion des fêtes de l'Aïd par l'octroi de moutons ou des aides pécuniaires... appropriées. Notre action a fait tache d'huile, à travers le panorama sportif. D'autres associations similaires ont vu le jour, juste après, pour combler un grand vide, et assurer un tant soit peu une assistance à certains anciens joueurs démunis, et qui passent par des problèmes de santé aigus. L'apport notamment de notre ami, Mongi Ben Brahim, tout comme de l'ex-international «sang et or», Zied Tlemçani, dans le soutien apporté à certains cas épineux, mérite d'être mis en évidence aussi. Pour nous, associés à la filière caritative du CSS, notre devoir c'est de procurer à nos anciens collègues du club, comme à d'autres démunis, les moyens de surseoir aux problèmes de santé auxquels ils se trouvent confrontés. C'est notre objectif primordial pour combler le grand vide dans la structure, peu orthodoxe, dans notre football qui se targue pourtant d'être professionnel (sic). Pourtant, c'est l'amateurisme, au sens propre du terme, qui y prévaut sur le plan social. Des réajustements des règlements qui le dirigent devraient être opérés pour lui apporter un souffle digne de son rang», a-t-il souligné.