L'enquête a procédé également à un classement selon les critères de l'efficacité, l'accueil, la rapidité de service, la clarté et la digitalisation. En termes de satisfaction globale, le Top 3 comprend l'Innorpi, le Cepex et la Bnec Selon une enquête auprès des Petites et Moyennes Entreprises (PME) sur l'évaluation et les attentes des administrations publiques, près de 8 responsables sur 10 dans les PME en Tunisie perçoivent l'administration publique comme un obstacle au développement de leurs entreprises. De même, aucune administration publique n'a atteint un score satisfaisant. La moyenne globale obtenue est 58/100, ce qui reste loin du bon score (70 points/100). Cette enquête réalisée auprès de 500 PME tunisiennes par le cabinet d'études One to One et commanditée par le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) et la Fondation allemande Konrad Adenauer Stiftung, 76,3% des PME considèrent que l'administration publique représente un obstacle sévère, majeur ou modéré au développement des PME alors que 15% seulement estiment que non. Au niveau de la performance perçue de l'administration, 52,6% de ceux qui ont connu une régression dans leurs chiffres d'affaires ont perçu l'administration comme un obstacle sévère ou majeur. Concernant les versements non officiels lors des opérations avec les administrations publiques, ils sont opérés, selon les entreprises sondées, au niveau des opérations import/export, des marchés publics, des prestations de service, de l'inspection et du contrôle. L'enquête a procédé également à un classement selon les critères de l'efficacité, l'accueil, la rapidité de service, la clarté et la digitalisation. En termes de satisfaction globale, le Top 3 comprend l'Innorpi, le Cepex et la Bnec, alors que les bureaux de contrôle des impôts, les recettes des finances et la Cnss se trouvent aux derniers rangs. Au niveau du classement, le Top 3 comporte l'Innorpi, l'API et les recettes des finances, alors que la municipalité, le tribunal de première instance et les bureaux de douane sont en bas du classement. Ainsi, les actions prioritaires dévoilées par l'enquête ont trait à la digitalisation de l'administration tunisienne, l'amélioration de la qualité de service et la transparence des procédures.