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Chronique d'une déchéance annoncée !
Un géant aux pieds d'argile
Publié dans La Presse de Tunisie le 27 - 11 - 2017

Le CA, club presque centenaire, fleuron et icône du sport tunisien, n'est plus aujourd'hui qu'un bastion à la croisée des chemins, naviguant à vue, sans boussole ni horizon.
Son large public, son peuple, dont la fidélité n'a jamais fait défaut, est soumis chaque jour à un coup de théâtre, un cirque des ombres qui n'en finit pas. Une frange de son public, en quête d'une certitude loin d'être acquise, a cru que les Clubistes se sont réapproprié leur club au terme d'une assemblée générale élective, plus houleuse que consensuelle, plus exténuante que jamais, de mémoire clubiste. Le CA est certes arraché des griffes de Slim Riahi. Loin s'en faut. Le CA n'est pas revenu au giron de ses enfants, mais bien revenu sous la coupe de l'insondable « Makhzen » et son maître d'œuvre, à savoir le père spirituel du CA.
Posture d'otage, entre le marteau et l'enclume
Le CA n'a pas quitté sa posture d'otage, toujours sous la main basse d'un mécène, coincé entre le marteau financier et l'enclume politique. Un étalon pur-sang, devenu cheval de bataille, n'a fait que quitter l'écurie de Slim Riahi, un homme fantasque, pour entrer dans l'étable de Hamadi Bousbiaâ, homme incontournable qui, à l'antichambre, a tiré toutes les ficelles. En demandant et obtenant le retrait, en dernière minute, de deux candidatures à la présidence, il a imposé ses vues et ses choix. Il n'est pas question que le CA soit présidé par un homme qui n'est pas de son sérail. « Le père spirituel » a agi en coulisses pour installer le vide au niveau du scrutin et ainsi faire émerger la solution du comité provisoire de gestion, opérant durant trois mois pour expédier les affaires courantes et préparer la prochaine Assemblée Générale Elective. Entretemps, Hamadi Bousbiaâ compte mordicus se déployer pour bombarder son propre candidat à la tête du club.
Le premier responsable de la situation de désordre et d'opacité, que le club a subi et continue de subir de plein fouet, est son président sortant, Slim Riahi, qui a usé de l'assise populaire et de l'audience médiatique du CA pour en faire sa rampe de lancement avec beaucoup de succès d'ailleurs. Slim Riahi a atteint ainsi son objectif ultime et le club a accompli sa mission et, à ce titre, a perdu, du moins en partie, son rôle de tremplin. A ce propos, la coïncidence, comme le paradoxe, est bien plus que saisissante.
Déstructuré, dénaturé, traqué et insolvable !
Slim Riahi a certes claqué aujourd'hui la porte, de son plein gré a priori, non parce qu'il est au bout du rouleau, mais tout simplement parce que le club n'a plus d'intérêt à ses yeux, l'ayant écrémé à fond et épuisé jusqu'à la corde, mais quel héritage il a laissé?! Le constat est tout aussi incisif que grave : il a légué un club déstructuré, endetté jusqu'au cou, insolvable, traqué de partout. Avant de partir, il a coulé toutes les sections. Outre le football, les sections Handball et Basket-ball, qui étaient, il n'y a même pas deux ans, sur le toit sportif de la Tunisie, ont été dépouillées de leurs meilleurs éléments, partis exercer leur talent ailleurs sans que le club n'en touche un sou même rouillé. La section jeunes, livrée à elle-même, a sombré pieds et mains liés. L'infrastructure, qui entre l'arrivée et le départ de Slim Riahi, a accusé un net délabrement. Le Parc A, le cœur battant du club et son centre de sociabilité, n'est plus qu'un enclos en ruine.
En confisquant les rênes du club lors de l'assemblée générale élective (dont les inconditionnels clubistes connaissent les tristes péripéties), Slim Riahi, faisant feu de tout bois, n'a pas tari de promesses et d'engagements, ne ratant aucune occasion pour annoncer monts et merveilles : un nouveau camp d'entraînement pour l'équipe senior de football, il en a même posé la première pierre, un hôtel pour le centre de formation, un établissement scolaire pour les enfants du club, un support de communication (journal, radio, télévision), une piscine dédiée à la section clubiste, un bus (le bus actuel n'est pas la propriété du CA mais celle de Mme Riahi). Bref, tout autant de projets annoncés en grande pompe et à grands coups médiatiques, maintenant laissés lettre morte.
Depuis son élection, jouant sur son poids financier et miroitant un avenir scintillant, il n'arrêtait pas de dire qu'il est un homme de projets, l'homme de la situation, qu'il a un projet pour le CA. Pour avoir tous les atouts en main, du moins de son côté, et conférer toutes les conditions de réussite à son programme, si d'aventure programme il y avait, Slim Riahi s'était démené pour écarter toutes les compétences clubistes, notamment ceux qui ont fait leurs preuves, pour s'entourer d'une bande de bras cassés, de seconds couteaux et d'hommes de main ou de paille, pour avoir les voies et les mains totalement libres et pour mener, à sa façon et selon ses humeurs et ses intérêts, son projet qui — les jours et les échecs l'ont prouvé — n'a été qu'un écran de fumée, au mieux une vue de l'esprit.
Tout compte fait, et en dernière analyse, il s'est avéré que son seul projet tangible et vérifiable était d'articuler son agenda politique autour des piliers de l'édifice clubiste avant de réduire, d'un trait, le temple en cendres. A certains égards, et dans une large mesure, il a réussi son coup haut la main. Slim Riahi a vendu du rêve pour finir par brasser l'air. Même dans ses déboires politiques et dans ses contentieux financiers, Slim Riahi a continué d'utiliser le CA comme rempart. De même que ses adversaires qui ont, pour abattre le désormais ex-président, lui briser l'élan et les reins, ont mis le club au centre de la bataille, usant du levier sportif comme couperet pour d'autres desseins.
Ridha Dridi : « le CA ne doit que deux mois de salaire à Marco Simone »
L'ex-président de la section football du Club Africain, Ridha Dridi, a indiqué récemment que le CA n'est pas obligé de payer deux ans de salaires à Marco Simone après la résiliation de son contrat. Il a ajouté que CA ne doit que deux mois de salaires à Marco Simone, comme le stipulent les clauses de son contrat. Ridha Dridi a affirmé également qu'il a quitté Tunis depuis un mois et qu'il n'a rien à voir avec le changement de position de Marco Simone à l'égard du comité directeur provisoire du club de Bab Jedid. Quant au sujet de Nicholas Opoku, Ridha Dridi a indiqué que le contrat du joueur ghanéen stipule que le Club Africain doit payer le montant du transfert à son club, deux mois après l'arrivée de son certificat de transfert à la FTF. Il a ajouté que les relations qu'il entretient avec le président du club de Berekum Chelsea ont permis d'ajourner le transfert à plusieurs reprises. Il a souligné, en revanche, que le joueur n'a pas touché ses dus depuis le mois de juin.


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