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Digital versus classique !
Nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) — Révolution numérique
Publié dans La Presse de Tunisie le 19 - 12 - 2017

Elle est créative et dotée d'une imagination débordante... C'est grâce à la génération Y ou Ntic qu'aujourd'hui les pratiques publicitaires traditionnelles ont été complètement bouleversées pour laisser place à une nouvelle tendance, celle de la publicité digitale...
On parle bel et bien de la génération Y (enfants du numérique) des années 80/90 qui a été bercée par le monde du web, les outils collaboratifs et les réseaux sociaux : facebook, twitter, youtube. Aujourd'hui, personne ne peut nier qu'il est plus facile de trouver de l'information sur un support numérique que sur un support papier (livres, presse écrite...) ce qui favorise en quelque sorte la possibilité de la disparition du papier au profit du numérique .
Et à l'heure où la jeune génération passe une grande partie de son temps sur le digital, il est tout à fait logique que la publicité connaît un grand bouleversement dû à l'utilisation massive des nouvelles technologies à l'instar des smartphones et des tablettes...
Les internautes, de leur côté, ont aidé aussi au développement de la publicité digitale sans pour autant nier le rôle que jouent les « digital native » de la génération Y qui s'est retrouvée très tôt plongée dans le monde numérique. «Les jeunes aujourd'hui sont passionnés et parfois ils sont même accros aux réseaux sociaux. Ils ont découvert que leur passion et addiction peuvent être des critères de sélection pour des métiers importants et en plus ils sont bien payés. L'explosion des réseaux sociaux est une opportunité pour ces jeunes et aussi une solution pour le chômage des diplômés», justifie Bahia Nar, consultante en communication et social média.
Une génération qui a marqué le monde du digital
Cette enseignante, qui assure des cours de gestion de communauté web et de communication trans-média pour des étudiants à la faculté de La Manouba, a été principalement formée en marketing. Elle s'est arrêtée sur son expérience dans le monde du digital afin d'expliquer le phénomène qui attire de plus en plus la jeunesse tunisienne aujourd'hui.
Notre experte en communication a commencé sa carrière dans les plus grandes agences digitales tunisiennes où elle a eu l'opportunité de travailler pour le compte de grandes marques tunisiennes. «J'ai commencé à travailler dans le domaine du marketing digital en 2009, et plusieurs tâches m'ont été confiées à la fois. Je devais accomplir le rôle de Account manager, community et social media manager, digital planner, digital strategist...», détaille Bahia Nar.
Et d'ajouter, « Avant, il n'y avait pas de publicité sur Facebook, les marques annonceurs achetaient des bannières sur les sites web, alors que les réseaux sociaux Instagram et Snapchat n'existaient pas encore... La communication digitale des marques n'était pas régulière. En 2010, les choses ont changé et les marques ont commencé à prendre conscience de l'importance et du pouvoir des réseaux sociaux et ses influences sur la publicité, notamment digitale... », témoigne-t-elle.
Mehdi Harzallah, quant à lui, est un jeune photographe talentueux qui a intégré le domaine du digital juste après la révolution en 2011. Il a occupé le poste de directeur artistique digital dans plusieurs boîtes de communication tunisiennes. Il estime qu'aujourd'hui on vit dans une époque envahie par les nouvelles technologies et que l'ère de la publicité classique est bien révolue, cédant la place à celle digitale, qui repose sur la création des messages publicitaires attractifs, l'originalité du contenu, le côté esthétique, l'humour, la richesse du contenu, le mélange de discours...
Ce jeune issu de la génération Y est doté de dynamisme et de créativité, qui lui permettent d'accomplir à merveille son rôle de directeur et de réfléchir sur la conception d'affiches, de spots, qui serviront pour les campagnes publicitaires. Une grande culture générale, de la curiosité et surtout de l'intuition sont ses atouts qui lui permettent de maîtriser ce domaine et de se démarquer.
La publicité digitale n'a que des avantages
Si aujourd'hui on est presque convaincu que l'avenir est dans le digital, qu'en est-il de l'avenir de la publicité classique, notamment dans les médias classiques et quels sont les avantages de cette transition vers le digital ? Notre consultant digital, Mohamed Ali Bessayhia, explique, à ce titre, que les médias classiques (TV, journal papier, livres...) connaissent aujourd'hui une grande détérioration car le client s'oriente aujourd'hui vers les supports du Net pour plusieurs raisons : l'accès à la publicité sur ces supports est plus facile et en plus elle est gratuite, contrairement à la publicité dans la presse classique, qui est payante et n'est pas rentable.
C'est, entre autres, l'émergence de nouvelles technologies, l'évolution du numérique, de l'internet qui a aidé au développement des petits business et des métiers du digital qui ont fait que la transformation digitale soit adaptée aux tendances des formats et les normes actuels du web. «Aujourd'hui, on sait qu'un internaute est beaucoup plus intéressé à consulter une mini-vidéo sur un support numérique, avec des images et des témoignages que la lecture d'un article en entier. Grâce à l'émergence de la publicité digitale, les annonceurs aujourd'hui peuvent anticiper les besoins de la clientèle, comprendre leur processus d'achat et suivre l'efficacité de leurs campagnes en temps réel. L'annonceur peut alors adapter les contenus publicitaires aux consommateurs, puisque le digital permet aussi de donner un ciblage précis à partir d'un système de tracking. La publicité digitale est beaucoup moins coûteuse par rapport à celle classique, surtout que le coût du clic publicitaire de la plateforme facebook est le moins coûteux dans le monde», argumente-t-il.
Le consultant a relevé à la fin que si les médias classiques, comme la presse écrite, la télévision.... sont en voie de disparition, une liaison peut être établie entre les deux supports, à savoir traditionnel et moderne car ils doivent être complémentaires. La création du social TV (une liaison entre la télévision et le digital) en est un bon exemple.


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