C'est toujours par le biais de la jeunesse que Brigitte Macron a choisi de découvrir la Tunisie. Au musée du Bardo où elle arrivait, très élégante, toujours en Alaïa, ce sont les enfants des lycées qui ont guidé sa visite Au Bardo, on avait lavé les arbres pour accueillir Brigitte Macron. Une sécurité rigoureuse avait fouillé tout le monde, même les Saint Cyriens de l'ambassade qui avouaient que c'était tout de même une première pour eux. C'est toujours par le biais de la jeunesse que Brigitte Macron a choisi de découvrir la Tunisie. Au musée du Bardo où elle arrivait, très élégante, toujours en Alaïa, ce sont les enfants des lycées qui ont guidé sa visite. C'est une petite fille qui lui racontait l'histoire de Virgile, et un petit garçon celle d'Ulysse et des sirènes séductrices. Ce que ne savait pas madame Macron, c'est que certains de ces enfants étaient au Bardo deux jours avant le terrible attentat, et qu'ils étaient très émus d'y être revenus. Accueillie par la responsable du musée, mais aussi par le directeur du Louvre qui entretient un partenariat fructueux avec le Bardo, la Première dame française, qui se déclarait fascinée par l'histoire de Carthage, découvrait ces mosaïques dont on dit qu'elles comptent parmi les plus belles du monde. Elle s'inquiétait de savoir si ses talons aiguilles ne risquaient pas d'abîmer les mosaïques, et s'attardait longuement avec les spécialistes du musée du Louvre détachés au Bardo pour restaurer les statues romaines, et surtout pour former de jeunes Tunisiens à cette discipline peu connue. Un peu plus tard, changement de cap, c'est à Sidi Bou Saïd que se poursuivait le programme. Brigitte Macron avait tenu à visiter la maison de Azzedine Alaïa dont elle était très proche, et lui rendre hommage. Elle y était accueillie par la famille Alaïa, et par Christoph von Weyhe qui y exposait ses œuvres, mais aussi par la jeune et élégante Héla Chahed, épouse de notre Premier ministre. Ce fut un moment très émouvant confiait-elle, mais aussi un moment de grâce dans cette maison suspendue entre ciel et mer, imbriquée dans la colline sacrée, à la vue imprenable, et dont on nous promettait qu'elle continuerait de vivre et de perpétuer la mémoire de l'artiste. La promenade dans la médina et le joyeux bain de foule qui s'ensuivit n'étaient pas accessibles aux journalistes, je ne pourrai donc vous en parler, mais vous en savez certainement davantage.