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D'amour et de désenchantement
Publication — Roman
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 04 - 2018

«Aigres et douces ? Nouvelles de Tunisie» de François-G. Bussac, des histoires d'âmes tunisiennes ordinaires en quête d'amour et de liberté
L'auteur François-G. Bussac a présenté, jeudi après-midi, à la médiathèque Charles-de-Gaulle de Tunis, son dernier ouvrage « Aigres et douces ? Nouvelles de Tunisie» paru aux éditions Arabesques.
Dans sa présentation, Bussac souligne que ce recueil de nouvelles diffère de celui qu'il a publié en 2010 intitulé « Tunis Cap TGM » qu'il a consacré à « la douceur de vivre » et à « la nostalgie» que ravivait chez lui la Tunisie au moment de son arrivée dans ce pays en 2004.
L'auteur explique que ce nouveau recueil de nouvelles est le fruit d'un regard plus « affûté », où les émotions «ont creusé un chemin plus aride, plus profond». A travers une structure narrative singulière, Bussac a voulu que ces nouvelles, même si chacune raconte une histoire, tracent toutes « une sorte de roman d'amour blessé».
Entre espoir et désenchantement, ce « roman d'amour blessé» se compose de trois chapitres : « Douceurs», «Sucrées-Salées» et «Amertumes». Dans chaque chapitre, se racontent trois histoires où l'auteur dresse une peinture sociale d'une Tunisie postrévolutionnaire. A travers les histoires de Tarek, le chauffeur de taxi, Lella Baya, Nour ou cette femme soupçonnée d'adultère, François-G. Bussac interpelle son lecteur avec douceur et amertume sur des questions sociales d'une Tunisie sujette à ses contradictions et paradoxes, une Tunisie qui a adopté une Constitution « garantissant les libertés publiques et privées mais qui continue à emprisonner, sur dénonciation, des voisins ou des cousins».
Ainsi, à travers des histoires de femmes et d'hommes ordinaires qui se heurtent à la dureté de la vie et parfois son absurdité, l'auteur évoque les articles liberticides du code pénal tunisien actuel, à savoir la loi 52, l'article 230, ou encore l'article 236.
Pour mieux rehausser le goût et l'essence de ces histoires inspirées des rencontres de cet amoureux de la Tunisie et de ses discussions quotidiennes animées avec les taxistes, chaque chapitre est accompagné par des recettes élaborées sur les conseils de l'historien Abdessatar Amamou et qui reprennent la thématique des chapitres. Ainsi, pour le premier chapitre «Douceurs», il est accompagné par la recette de «Tarayoun», le deuxième chapitre «Sucrées-Salées» par la recette de «La mechméchia» et le troisième, «Amertume», par la recette «La limonia».
Pour Kerim Bouzouita, qui a écrit la préface du livre, l'écrivain François Bussac «capture l'essence de l'âme tunisienne pour distiller dans un pur concentré de littérature», il est comme «un dealer d'opinion, il couche sur le papier ces âmes fragiles qui ne font rien d'autre avec les mains qui s'accrochent à la vie».
La force du livre réside, selon Bouzouita, dans la clairvoyance du nouvelliste, «François Bussac a vu les puissantes et invisibles métamorphoses d'un peuple révolté trahi mais toujours debout».


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