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Pour plus d'honnêteté intellectuelle
Dossier : Professionnalisme : qu'est-ce qui doit changer? IV partie : Arbitrages, structures et formation
Publié dans La Presse de Tunisie le 02 - 04 - 2018

Les arbitres tunisiens doivent progresser et donner plus de crédibilité à la compétition. Sans grands arbitres, pas de championnat de haut niveau !
L'arbitrage reste, qu'on le veuille ou non, un axe clef dans l'expérience du professionnalisme tunisien. Un secteur presque professionnel (dans le mode entier, les arbitres ne sont pas forcément qu'arbitres et ont d'autres professions mais tout en percevant des revenus importants), et un métier pas du tout facile et qui ne fait pas l'unanimité. Depuis l'instauration de l'expérience du professionnalisme en 94, nos arbitres, au fil des générations et à degrés différents, sont contestés, mis en doute. Ce que nous vivons aujourd'hui sur le championnat comme malheurs et accidents de violence est expliqué en bonne partie par la mauvaise prestation des arbitres. Et plus grave, par la mauvaise foi de certains d'entre eux qui commettent des erreurs qui détournent des résultats, ou qui, par peur, cèdent aux calculs et aux «instructions» (les désignateurs sont si critiqués par tous les clubs) et ainsi faussent des résultats. Il y a une crise d'arbitres et d'arbitrage sur un championnat professionnel qui se doit d'être le moins partial possible. Equité, justice et surtout bonne foi (le maximum quoi !), c'est ainsi que ce secteur doit agir pour mettre fin à ce doute et ce discrédit qui frappe l'arbitrage tunisien qui ne sera pas représenté au Mondial.
La formation et la désignation
Un arbitrage qui marche, ce sont des arbitres bien formés et qui suivent un parcours sélectif, exigeant où seuls les meilleurs et les honnêtes arrivent. Il ne suffit pas d'être honnête, il faut aussi avoir une grande personnalité pour se sortir des matches pièges. Le circuit de la sélection des arbitres et les approches de formation qu'on leur propose doivent impérativement changer. L'école fédérale des arbitres, qui a bien marché vers la fin des années 90 quand une nouvelle génération d'arbitres a vu le jour, est une expérience à rééditer mais probablement avec d'autres moyens et surtout avec d'ex-arbitres compétents et honnêtes. Et là, on propose un changement de taille : pourquoi est-ce le bureau fédéral qui a la mainmise sur ce secteur pour désigner les ex-arbitres qu'il veut pour diriger les arbitres ? Pourquoi pas une autonomie à cette DNA et pourquoi pas forcer, par n'importe quel moyen, la désignation des ex-arbitres objectifs et honnêtes pour former et suivre la carrière des arbitres ? Ce n'est pas normal que d'ex-arbitres incompétents ou douteux par leur triste passé où ils ont détourné des titres et se sont impliqués dans des scandales qu'on n'avait pas le courage de dénoncer ? Pendant ces dernières années, d'ex-arbitres «scandaleux» donnaient des cours, donnaient des notes et résultat : des arbitres faibles. Ce qui doit changer aussi, c'est la façon dont sont gérées la désignation et l'évaluation des arbitres. Qui note ? Comment est-il désigné ? Qui l'évalue ? Comment éviter le copinage et la subjectivité que l'on voit depuis des années ? Voilà un dossier passé sous silence. On sait que ce sont d'ex-arbitres qui règnent dans le circuit des évaluateurs et commissaires depuis des années. Ils peuvent booster ou, au contraire, léser un arbitre sans que personne ne puisse intervenir. Pour changer ce vécu, il faudra mettre de l'ordre dans ce corps de commissaires et évaluateurs. Combien d'arbitres moyens ont pu émerger rapidement parce que «appuyés» par d'ex-arbitres commissaires. Tout le système actuel qui favorise l'iniquité, les calculs et qui a produit des arbitres peureux, impuissants devant les instructions, et résultat : aucun arbitre présélectionné pour le mondial. Qu'on ne nous raconte pas d'histoires, l'arbitrage tunisien a besoin d'une refonte totale.


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