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Le joyau vert continue à drainer les visiteurs
Parc du Belvédère
Publié dans La Presse de Tunisie le 04 - 05 - 2018

Poumon vert et premier lieu d'attraction du centre-ville de Tunis, le parc du Belvédère doit être continuellement valorisé et protégé contre toutes les agressions qu'il subit quotidiennement : pollution, piégeage des oiseaux, arrachage des plants et envahissement urbain...
Dans un cadre agréable à l'ombre de grands arbres centenaires, au milieu des multiples senteurs forestières, le parc du Belvédère est un grand espace vert, ouvert au grand public, aux amoureux de la nature, aux chercheurs et aux jeunes et moins jeunes. Le parc du Belvédère a été le premier grand parc dont la Ville de Tunis s'est doté. Ledit espace demeure jusqu'à nos jours le plus grand parc urbain de Tunis. Ce dernier a été dessiné par Joseph de Laforcade, architecte-paysagiste, jardinier en chef de la ville de Paris.
Le projet de création du parc a été approuvé par le conseil municipal de la ville de Tunis en 1892. Le choix du site a porté sur une colline d'oliveraie, biens privés Habous, située sur la route de l'Ariana. Les plants ont été fournis par le jardin d'essais de Tunis créé en 1891. Les travaux d'aménagement et de plantation ont été achevés en 1897. Pendant toute une décennie, le Belvédère a été entièrement fermé au public, afin de permettre à la végétation de se développer dans des conditions optimales, et ce, jusqu'en 1910, date officielle de son inauguration. Aujourd'hui, le parc compte, d'après les services techniques de la ville, plus de 230.000 arbres. Le parc est toujours un espace privilégié, malgré la concurrence d'autres lieux d'attraction. Il accueille quotidiennement plusieurs centaines de visiteurs.
Des canards migrateurs
Les 110 hectares du parc sont un refuge pour un grand nombre d'espèces d'animaux en liberté, de la coccinelle au lièvre commun, en passant par la musaraigne étrusque et la couleuvre fer-à-cheval. Mais les animaux qu'on remarque le mieux dans le parc, ce sont bien sûr les oiseaux. En hiver, le lac du Belvédère accueille jusqu'à 600 canards migrateurs, notamment les fuligules milouins et les fuligules morillons, alors que les grands arbres sont un dortoir de choix pour des milliers de moineaux espagnols, d'étourneaux sansonnets et de bergeronnettes grises.
Au printemps, tout le parc se remplit de chants d'oiseaux : trille aigu de la mésange bleue, gazouillement du pinson des arbres, pépiement du merle noir, ululement de la huppe faciée, chant flûté du bulbul des jardins, roucoulement de la tourterelle maillée et de la tourterelle des bois, et le soir, chuintement de la chouette.
Le parc du Belvédère est caractérisé par la diversité de son patrimoine végétal, puisqu'on y dénombre pas moins de 80 espèces d'arbres différentes provenant des cinq continents. D'Australie nous viennent les différentes variétés d'eucalyptus et le majestueux Ficus rubiginosa ; d'Amérique du Nord le palmier de Washington et l'Oranger des Osages ; d'Amérique du Sud le Jacaranda mimosifolia et le Schinus terebenthifolius ; d'Asie le Pittosporum tobira et le Ligustrum ; d'Europe le Cyprès d'Italie, du Moyen-Orient l'Arbre de Judée, d'Afrique tropicale le Dattier des Canaries.
Un tapis vert irisé
Toutes ces essences côtoient les oliviers, les caroubiers, les grenadiers, les pins maritimes, les palmiers-dattiers, et bien d'autres espèces locales. Les milliers d'arbres du parc protègent de leur ombrage un sous-bois diversifié et très dense dans certains zones : Genet d'Espagne, Aberia caffra, chêne vert, Bougainvillier, Lierre commun, Genévrier, Pistachier lentisque...
Au printemps, et surtout quand l'année est pluvieuse, le sol du Belvédère se couvre d'un tapis vert irisé de taches de couleurs : coquelicot, camomille, souci, chicorée sauvage, liseron des champs, toutes sortes de fleurs et de graminées, qui poussent et s'épanouissent dans le parc, loin des pesticides et des herbicides.
Situé dans le secteur sud-ouest du parc, en face de l'entrée du zoo sur l'allée Jeanin, le jardin des plantes est une vaste zone verte de 13 hectares, sillonnée d'allées aux paysages multiples, et qui abrite plusieurs essences végétales séculaires ainsi que des spécimens rares ou en voie d'extinction : ficus rubginosa, Dracena draco, Phoenix Canarinsis, Sophora secondiflora, Sapotillier achvas, et le fameux Macharium Tipu.
Un lieu naturel séduisant
Le parc zoologique de la Ville de Tunis s'étend sur 13 ha. Situé au cœur même du Belvédère. Cet espace, qui abrite plus de 160 espèces d'animaux, est aussi remarquable par sa couverture végétale et ses arbres monumentaux. Il accueille environ 1 million de visiteurs par an, groupes scolaires, familles, touristes. Le zoo abrite un monument emblématique de l'architecture musulmane : la Mida de souk Ettrouc avec ses colonnes en marbre blanc, exposée à Paris lors de l'exposition universelle de 1900 puis installée au zoo sur la place de la fontaine.
Avec une superficie de 3.500 m2, et une profondeur de 1m, ce lac artificiel d'eau douce accueille en hiver plusieurs centaines de canards sauvages migrateurs. Il est célèbre pour son îlot auquel on accède au moyen d'une passerelle, et où se trouve le «café du lac» ainsi qu'un petit manège. De la terrasse du café, à l'ombre des palmiers et des caroubiers, on peut admirer les oiseaux du lac, un atoll tropical, les jets d'eau, et bien sûr la superbe végétation du site.
Le Belvédère possède deux portes majestueuses en fer forgé. La plus proche de la médina est nommée première porte et se situe en face de l'avenue des Etats-Unis. La deuxième porte donne sur la place Pasteur. Elles ont été les deux seules voies d'accès au parc lors de sa création.
La kobba et le Casino
Cette construction a été édifiée au XVIIe siècle, au milieu du jardin du Palais de la rose de La Manouba par Hammouda Pacha. Connu pour la finesse de ses stucs et de ses céramiques, ce pavillon aux cinq coupoles est considéré comme un chef-d'œuvre de l'architecture tunisienne. Sa grâce aérienne, ses larges ouvertures lui valurent le nom de Kobbet El Haoua. Au début du XXe siécle, la kobba a été démontée et transportée à Paris pour la participation de la Tunisie à l'exposition universelle de 1900.
Le Casino a été construit en même temps que le parc dans un style néo-mauresque avec arcature et moucharabieh. Des spectacles et des concerts musicaux étaient organisés dans cet espace. Dans ses heures de gloire, il a reçu de grands chanteurs tels que Jacques Brel. De 1977 à 1989, il a accueilli le centre d'arts vivants du Belvédère qui a exposé les œuvres de peintres célèbres comme Picasso, Miro.
Plateau et le poney club
Le point culminant du parc situé à 80 m est ménagé en aire de repos et en espaces de jeux. De cette vaste plateforme, on a une vue panoramique unique à la fois sur la ville, sur le golfe de Tunis, ainsi que sur les silhouettes caractéristiques de jbel Boukornine, jbel Ressas et jbel Zaghouan.
Situé dans une grande clairière au cœur même du parc, le Poney club réunit des races prestigieuses de chevaux : le poney de Shetland, bien sûr, mais aussi une variété tunisienne : le poney de Mogod à côté du robuste arabe-barbe. Le club met à la disposition de ses membres et des visiteurs une série d'activités destinées aux jeunes et aux moins jeunes.
Particulièrement bien situé, ce parcours de santé est un circuit spécialement aménagé pour les sportifs et les promeneurs. Il contient une infrastructure sportive de plein air. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'armée allemande a creusé un grand réseau de galeries souterraines au cœur même de la colline. Ces tunnels abritaient l'état-major de l'Africa Corps de Rommel et s'étendaient de l'allée de la Kobba jusqu'à Oued Sebaii.
Etude de protection et de mise en valeur du parc du Belvédère
Au moment de sa création à la fin du XIXe siècle, le parc du Belvédère était situé sur une colline dominant la périphérie nord de la ville de Tunis et faisant partie d'un complexe de verdure composé du Jardin d'Essai, créé en 1891, pour l'introduction, l'acclimatation et les essais agronomiques des espèces végétales et d'un parc pour la détente et la promenade des citadins.
Conçu et dessiné en 1892, par Joseph Laforcade, architecte- payagiste, jardinier en chef de la ville de Paris, dans la grande tradition des jardins romantiques de l'époque, le parc du Belvédère a été planté avec des espèces autochtones et introduites issues du jardin d'essai. Il n'a été ouvert au public qu'en 1910, et est resté longtemps le seul poumon vert de la ville de Tunis qui a vu sa population augmenter à près de 2,5 millions d'habitants. Outre les plantations d'arbres et l'aménagement des circuits pédestre et équestre, le parc a été doté d'un système ingénieux d'irrigation aves des puits et des canalisations pour permettre le développement des espèces végétales introduites et les protéger contre la sécheresse estivale.
Les deux entrées principales ont été agrémentées par deux portails métalliques monumentaux avec deux alcôves et des mosaïques.
Près de la porte limitrophe de l'avenue des Etats-Unies d'Amérique, une pépinière a été installée pour couvrir et subvenir aux besoins du parc et d'autres espaces verts de la Ville de Tunis.
Depuis l'indépendance, plusieurs interventions ont été réalisées, dont les plus importantes : aménagement du parc zoologique, l'endroit le plus fréquenté du Belvédère accueillant plus d'un million de visiteurs par an. Il s'étend sur 13 hectares et abrite plus de 160 espèces animales. Le zoo est aussi remarquable par sa couverture végétale et ses arbres centenaires, et aménagement du lac artificiel, d'une superficie de 3.500 m2 avec un jet d'eau, alimenté par un forage.
Au cours du temps, la pression sur le parc n'a fait que s'accentuer par l'extension urbaine à sa périphérie, le nombre croissant de visiteurs et les déprédations que lui font subir les actes de vandalisme et de parcours incontrôlés.
Par ailleurs, de par sa situation de charnière entre plusieurs quartiers résidentiels et d'affaires, le parc est devenu une voie de passage fortement sollicitée pour la circulation automobile et une aire de parcage sauvage qui nuit aussi bien à la tranquillité du lieu qu'à la sécurité de ses visiteurs. Les espaces libres non ou peu aménagés à l'Ouest du parc ont vu un grignotage au profit de constructions souvent anarchiques. Actuellement, la surface totale du parc couvre environ 210 ha.
Aussi et malgré ses efforts, la municipalité de Tunis n'arrive plus par ses moyens propres à subvenir aux besoins croissants du parc et à maintenir les moyens qui lui étaient affectés. Partant de ce constat et à l'occasion du séminaire national sur la réhabilitation du parc du Belvédère (novembre 2000), organisé conjointement par la ville de Tunis et l'AAB et en partenariat avec le ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire et le programme PNUD-FEM, deux idées principales ont été lancées : la nécessité d'engager des opérations urgentes de restauration et l'initiative du classement du parc du Belvédère comme patrimoine national.
En 2003, un projet engagé pour sauver une situation qui devenait inquiétante a permis : la réalisation d'un réseau d'arrosage avec deux forages et la clôture de protection du parc sur une longueur de 1.956 m du côté d'Oued Sebai.
En 2011, pour sauvegarder le parc du Belvédère et assurer sa mise en valeur et sa préservation pour les générations futures, l'AAB et la municipalité de Tunis ont repris l'initiative de classement du parc comme patrimoine culturel, œuvre conjuguée de l'homme et de la nature présentant du point de vue de l'histoire, de l'esthétique et de l'art des parcs et jardins une valeur nationale voire internationale.
En 2013, le dossier de demande de classement, comme site culturel selon l'article 2 du code du patrimoine a été déposé officiellement par la municipalité de Tunis auprès du ministère de la Culture.
En décembre 2015, la Commission nationale du patrimoine a retenu le principe de classement du parc et un conseil ministériel a recommandé l'engagement d'opérations de réhabilitation du parc du Belvédère.
En 2016, une réflexion sur un programme de réhabilitation du Belvédère à court, moyen et long terme a été engagée par un comité de pilotage composé de représentants des institutions concernées et de la société civile représentée par l'AAB, ce qui a permis d'inscrire le programme y afférent dans le plan quinquennal de développement 2016-2020 pour un montant de 15 millions de dinars.
En vue de définir la consistance dudit programme, le ministère des Affaires locales et de l'Environnement entreprend, en partenariat avec les autres acteurs publics concernés et les représentants de la société civile, la réalisation d'une mission d'étude, objet des présents termes de références. La mission consiste en l'élaboration des études d'APS, d'APD, des études d'exécution et des dossiers d'appel d'offres des travaux à réaliser dans le cadre du Projet de protection et de mise en valeur du parc du Belvédère. Aussi, depuis la fin de 2016, début de 2017, des travaux ont été réalisés et qui ont porté sur l'aménagement des jardins familiaux du côté de l'Oued Sebaii et la réhabilitation du parc zoologique ainsi que sur l'aménagement de la place du drapeau sur les hauteurs du parc.
Cette étude a pour objectif d'identifier les travaux de réhabilitation et les moyens et mesures nécessaires pour la protection et la mise en valeur du patrimoine historique, écologique, paysager et socio-culturel du Belvédère 1 et de proposer des schémas d'aménagement de son espace mitoyen, le Belvédère 2, et les travaux prioritaires à réaliser.
Les travaux à faire
Adel Bettaib, directeur des parcs et des espaces verts de la municipalité El Agba a déclaré : «Les scénarios de réhabilitation doivent intégrer toutes les composantes du parc dont notamment la faune, la flore, le paysage, le patrimoine bâti (les entrées, la piscine municipale, le casino, les tunnels, l'infrastructure). Chaque scénario doit comprendre le coût approximatif de réalisation et l'impact environnemental sommaire y afférent. Les études détaillées concerneront les travaux à engager dans le cadre de ce projet. Les infrastructures, telles que la piscine, la Kobba, seront traitées à un niveau APS uniquement. Un affichage du projet retenu (APS) sera réalisé pour le public dans la commune de Tunis et au niveau du parc du Belvédère pour une meilleure médiatisation, sensibilisation et mobilisation autour du projet en vue d'assurer les meilleures conditions d'appropriation et de pérennisation des acquis».
La municipalité El Agba a réalisé une étude de protection et de mise en valeur du parc du Belvédère. En effet, cette étude se déroulera en trois phases successives, à savoir une première phase de diagnostic de la situation actuelle du parc et ses composantes, une seconde phase qui portera sur l'élaboration de scénario de réhabilitation-aménagement et une troisième phase qui portera sur le choix d'un scénario qui sera développé en un plan d'action détaillé suivi de la préparation des dessins assistés par ordinateur (DAO). Il s'agit de conduire une enquête socioéconomique auprès de la société civile (associations), des visiteurs, des riverains, des spécialistes, des instituteurs et professeurs (écoles, collèges et lycées) et auprès des chercheurs universitaires. Notre interlocuteur a ajouté : «Il sera indiqué aussi de constituer un recueil de revues de presse, de recenser les activités économiques culturelles et d'animation dans le parc. A travers les données collectées et les questionnaires entrepris, il sera procédé à l'analyse des attentes et besoins exprimés par ces divers publics et de les prendre en compte dans l'élaboration des scénarios et du futur plan d'action.
L'intégration environnementale s'inscrirait dans le projet de régénération urbaine des quartiers limitrophes, Belvédère 1 et 2 n'étant pas des enclaves vertes dans des territoires urbains, le scénario 3 recherchait l'attention et la participation citoyenne des riverains et si possible des visiteurs au bon fonctionnement et à la gestion de cette nature en cœur de la ville». «Le parc du Belvédère, une école pour l'éducation environnementale»... a-t-il conclu.
Crédit photos : Abdelfattah BELAID


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