Signature d'un protocole d'accord entre la BAD et l'Onudi pour booster l'industrialisation de l'Afrique La Banque africaine de développement (BAD) et l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) ont signé un protocole d'accord visant l'intensification de leur collaboration en vue de booster l'industrialisation de l'Afrique, selon l'APS. Ce protocole signé en marge de la 53e assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs de la BAD et la 44e assemblée du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement, qui se tiennent, du 21 au 25 mai 2018 à Busan, en Corée, facilitera la coopération entre la BAD et l'Onudi sur des activités d'intérêt commun dans des domaines tels que le développement agro-industriel, l'économie circulaire, les parcs éco-industriels, les investissements dans l'innovation et la technologie, le développement des entreprises et le renforcement des capacités et la finance, explique la BAD. La BAD a lancé, en 2016, sa Stratégie d'industrialisation pour l'Afrique 2016-2025, fruit d'une collaboration avec l'Onudi et la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique et la signature de ce protocole est la clé de la mise en œuvre de cette stratégie. Débat sur le commerce numérique en Afrique, fin mai, à Addis-Abeba Une conférence sur «Le commerce numérique en Afrique : implications pour l'inclusion et les droits de l'homme» se tiendra, du 31 mai au 1er juin, à Addis-Abeba (Ethiopie). Organisé par le Centre africain pour la politique commerciale et la Commission économique pour l'Afrique en partenariat avec le Bureau régional du Haut-Commissariat aux droits de l'homme pour l'Afrique de l'Est et le Bureau de Genève de Friedrich-Ebert-Stiftung (FES), cet événement vise à évaluer les implications du commerce numérique sur l'inclusion et les droits de l'homme dans le contexte de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca). Le taux de chômage progresse de 0,3% en France Calculé selon les normes du Bureau international du travail (BIT), le taux de chômage a progressé de 0,3 point au premier trimestre 2018 en France métropolitaine, rapporte l'Insee, pour s'établir à 8,9% de la population active. En incluant les départements d'Outre-mer (hors Mayotte), il s'inscrit à 9,2%, en hausse de 0,2 point par rapport à sa marque de fin décembre. Ce rebond était attendu par les analystes après la forte baisse de -0,8 point enregistrée en métropole et de -0,7 au niveau national du dernier trimestre 2017, ce qui avait ramené le taux de chômage à un plus bas depuis l'hiver 2009. L'Europe retrouve la croissance Selon les instituts de statistiques des pays du sud de l'Europe, les taux de croissance des produits intérieurs bruts (PIB) de la plupart des pays sont en hausse. En France, l'Insee vient de relever la progression pour 2017 de 2 à 2,2% (1,2% en 2016). L'Espagne affiche +3% (3,3% en 2016) et son voisin le Portugal 2,7% (1,5% en 2016), chiffre le plus élevé depuis dix ans. Après avoir perdu 25% de son PIB depuis la crise de 2008, la Grèce reprend des couleurs avec un taux de croissance de 1,4% (-0,2% en 2016). L'Italie arrive en queue de peloton avec seulement 1,5 % (1,2% en 2016) de taux de croissance. Les meilleures performances reviennent à Chypre à +3,9% (3,4% en 2016), la Croatie à 2,8% (3,2% en 2016) et surtout Malte, qui profite de sa position de paradis fiscal pour afficher 6,6% de taux de croissance (5,5% en 2016), selon Econostrum. L'euro baisse un peu face au dollar, dans un marché attentiste L'euro reculait un peu, hier, face au dollar, dans un marché en attente des publications des banques centrales américaine et européenne, après avoir atteint lundi un plus bas depuis la mi-novembre en raison de l'incertitude politique en Italie. Vers 06h15 GMT (08h15 heure de Paris), l'euro valait 1,1764 dollar, contre 1,1779 la veille. Lundi, il était descendu jusqu'à 1,1717 dollar, son plus bas niveau depuis le 21 novembre 2017, selon le site boursorama. Feu vert, après 7 ans, pour le financement d'un projet de dessalement de l'eau à Gaza Une enveloppe de 456 M€ (dont 362,5 M€ déjà promis auparavant) a pu être dégagée, en mars 2018, pour le projet d'une usine centrale de dessalement près de Deir Al-Balah au centre de la bande de Gaza. Cette décision a été prise lors d'une réunion des donateurs, qui réunissait notamment la Banque islamique de développement (BID), la Banque européenne d'investissement (BEI) et la Banque mondiale (BM) autour de la Commission européenne, de l'Autorité palestinienne et de l'Union pour la Méditerranée (UpM), selon le site de l'actualité en Méditerranée Econostrum. Le projet existe depuis juin 2011 et son approbation par les quarante-trois Etats membres de l'UpM. Il avait été labellisé au niveau ministériel en juillet 2011, durant la 11e conférence de la Femip (Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat), bras financier de la BEI dans les pays méditerranéens. La somme promise de 456 M€ représente 80% du coût de cet outil (562,3 M€) destiné à alimenter en eau douce les deux millions d'habitants de la bande de Gaza touchés par une pénurie chronique d'eau. Dans ce territoire, 95% de l'eau n'est pas potable en raison du pompage excessif de l'aquifère côtier.