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Viandes et poissons toujours inabordables
L'effet « ramadan » sur les prix
Publié dans La Presse de Tunisie le 05 - 06 - 2018

La situation du marché de gros au cours du mois de mai 2018 a connu des baisses au niveau de l'offre pour les fruits et les poissons. En ce qui concerne les légumes, c'est, plutôt, une relative abondance à l'exception des oignons.
Les prix se sont caractérisés par des courbes en dents de scie selon les différentes journées. Mais en gros, on peut considérer que les augmentations ont intéressé les tomates (+3%), le poivron fort (+8%). Au chapitre des fruits, il faut noter que ce sont les pommes qui ont occupé le haut du pavé avec une augmentation des prix de 83% due, certainement, à une offre en baisse de 72% par rapport au même mois de 2017. Ainsi, ce fruit se vend-il à 4.809 millimes contre 2.634 en mai 2017.
Le citron suit avec une hausse de 69% pour se vendre à 1.491 contre 884 millimes. Les fraises, non plus, n'ont pas connu cette accalmie espérée par les consommateurs. Dans les marchés municipaux, elles ne sont pas cédées en dessous de 1.300 millimes la livre. Et, plus généralement, le prix le plus en usage se situe autour de 1.500 millimes, voire 2.000. Pourtant, la saison touche presque à sa fin.
D'habitude, en cette période, les marchands commencent à afficher des prix moins élevés. Il semble qu'avec le mois de Ramadan les choses aient changé. Le paradoxe se situe au niveau des dattes. Cette denrée est prisée au cours de ce mois du jeûne. Donc, l'affluence est, toujours, importante. Or, on note un net fléchissement causé, peut-être, par l'abondance de l'offre. En effet, le marché de gros a enregistré une augmentation des approvisionnements de l'ordre de 137%. La conséquence est, donc, immédiate sur les prix. La baisse a été de -21% fixant le kg à 4.710 millimes contre 5.963 millimes au cours du mois de mai 2017.
Il faudrait, aussi, relever cette baisse de 4% des prix pour les abricots, malgré une baisse de l'offre de près de 3%. Cette année, en effet, on peut considérer que les acheteurs ont pu faire le plein de ce fruit pour en faire de la confiture pour leurs enfants à défaut des fraises.
Viandes et poissons
Les habitués des marchés ont dû remarquer cette valse des prix au cours des premiers jours de Ramadan. Toutefois, le rythme normal a repris ses droits et, aujourd'hui, il n'y a que l'épineux problème des viandes et des poissons. C'est toujours l'envolée irréversible. Bien qu'on ait importé des quantités de viande pour réguler le marché et maîtriser les prix, ces derniers restent, toujours, hors de portée des bourses. Il prévu d'importer 2.000 tonnes de viandes pour les injecter dans le marché national. En même temps, des prix officiels ont été fixés pour la vente. C'est ainsi que la viande bovine devrait coûter 19.800 millimes le kg, la viande de poitrine «Joumana» 17 dinars le kg et le flanchet de bœuf avec os 14.5 dinars le kg.
Sur place, le tunisien ne constate pas ces tarifs. Sauf dans les marchés populaires de Bab El Fella, par exemple, où de la viande de qualité douteuse est écoulée à des prix qui intriguent. La viande d'agneau affiche toujours des pics. Même si dans le point de vente «du producteur au consommateur» elle est autour de 19.000 dinars, dans le reste des autres points de vente, elle ne descend pas en deçà de 23 ou 22 dinars le kg. Au marché de gros, elle est de 22 dinars en moyenne. Le prix minimum est de 17 dinars tandis que le maximum est de 23 dinars.
Si on se rabat sur les viandes blanches, le client n'est pas à l'abri de la cherté des prix. On s'attend au cours de ce mois de Ramadan à une importante production de cette matière. En dépit des problèmes que connaît le secteur avicole, on estime que les besoins seront satisfaits avec l'arrivée de près de 10.300 tonnes.
D'ailleurs, les prix moyens affichés au marché de gros à la fin du mois de mai pour le poulet de chair étaient de l'ordre de 4.289 millimes le kg. Pour les œufs, l'unité coûte 179 millimes. Durant les deux premiers jours de ce mois du jeûne, le prix du poulet se situait autour de 5.500 et 7.000 le kg l'escalope autour de 10.500 et 11.500.
Pour ce qui est du volet poissons, il y a beaucoup à dire. Entre ce que nous indiquent les mercuriales de Bir El Kassaa et ce que nous voyons sur les étals de nos poissonniers il y a tout un monde. Pour se faire une idée approximative, il faudrait ajouter au moins 30% au prix du gros. Si, par exemple, les seiches sont affichées à 15.000 millimes maximum, il faudra y ajouter 4.500 pour retrouver le prix du marché de Tunis.


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