Le patron cabiste ne compte pas passer la main. C'est lors d'une conférence de presse tenue récemment que le président du CAB a dévoilé ses intentions quant à son avenir proche. En effet, le comité directeur actuel, dont le mandat de deux ans expire le 5 septembre 2018, tiendra une assemblée générale extraordinaire au mois de juillet. Il vise à prolonger la durée de la présidence à trois ans pour pouvoir achever son projet qui est de bâtir une équipe compétitive jouant les premiers rôles. Si les adhérents venaient à voter contre, Abdessalem Saïdani briguerait alors un second mandat. Dans ce cas, la date de l'assemblée générale élective, cette fois-ci, sera fixée ultérieurement. L'argument principal du premier responsable du club nordiste est de faire barrage à d'éventuels opportunistes. Quand le CAB n'allait pas bien sur le plan matériel, les simulacres de candidats se sont «terrés». Aujourd'hui, c'est à ceux qui se sont investis dans cette pénible tâche de récolter les fruits et donc de poursuivre le travail entamé il y a deux ans. L'élection sera démocratique... Sur un plan sportif, concernant le dossier du joueur Aliou Aboubaker qui a joué 2 matches avec le CAB et qui réclame une somme extravagante pour rupture unilatérale du contrat, Abdessalem Saïdani a répondu qu'il n'était pour rien dans cette affaire et il incombe à ceux qui ont «gaffé» de payer la facture ! «Quant à nous, à chaque jour suffit sa peine», dit-il. «A l'heure actuelle, c'est le volet purement sportif qui accapare le plus notre temps. Nous ne pouvons être contre la volonté des joueurs qui sont sollicités par d'autres clubs et qui manifestent le désir de partir, notamment ceux dont le contrat expire fin juin. C'est le cas de Jlassi et Ressaïssi auxquels nous souhaitons bonne chance dans leur nouvelle aventure», ajoute-t-il. La relève en question Il est vrai que derrière chaque départ, il y a une doublure, pur produit de l'école bizertine. On pense à Elyès Dridi comme latéral gauche, à Alaâ Dridi comme milieu défensif, à Taïeb Ben Zitoun à l'axe de la défense, à Sélim Jendoubi en attaque, sans oublier Chamseddine Ben Ameur, Abdelkhalek Yeken, Wajdi Jabbari et bien d'autres jeunes talents. Tout ce beau monde encadré de Bousnina, Thamri, Bilel Saïdani, Belarbi, Hosni, Mejri, etc. ne peuvent qu'assurer la relève. Par ailleurs, le président du CAB est carrément contre les prêts. «Le rôle de l'équipe cabiste n'est pas de préparer un joueur à court de compétition qui a moisi dans un quelconque club pour le remettre en selle, au-devant de la scène. On n'en a pas besoin...», enchaîne-t-il. Pour l'heure, les responsables nordistes sont en train d'effectuer des négociations en douceur pour étoffer l'effectif... Enfin, c'est Jallel Kadri qui a le plus de chances d'être l'entraîneur cabiste.