Tout le monde est leurré... Plus on avance dans le temps et plus on découvre que le CAB n'est pas au bout de ses peines. Et pourtant le déficit déclaré avoisinait les huit millions de dinars, y compris l'apport personnel de l'ex-président, c'était vraiment l'aventure ! Aujourd'hui on a du mal à rembourser . Les caisses ne sont pas dans leur meilleur état comme on peut le constater. Les responsables actuels sont dans l'obligation d'honorer leurs engagements vis-à-vis de Aliou Aboubaker, à savoir payer la 2e tranche qui s'élève à 90 mille dinars, nous dit-on, dans les plus brefs délais. Si le CAB venait à faillir, les sanctions pourraient être lourdes de conséquences. Espérons qu'on n'en arrivera pas là et qu'on n'atteindra pas la date fatidique, nous confie notre source. Ce qui est encore plus étonnant, c'est que l'assemblée générale élective se tiendrait au mois de septembre, toujours selon notre source. A ce train-là, il est fort à parier qu'aucun candidat n'oserait se présenter à la présidence du CAB. Le risque est énorme ! Pour en avoir le cœur net et dissiper toutes les zones d'ombre, il est nécessaire de revoir les rapports financiers des cinq années successives, présentés à l'issue du mandat de l'ex-comité directeur, nous proposait, il y a à peine quelques jours, un ancien président du club nordiste. En effet, on ne peut plus jouer la main sur le cœur. On recrute quand même ! Malgré cette situation matérielle pour le moins incertaine, AbdesSalem Saïdani n'attend pas qu'elle se décante. Bien au contraire, on négocie avec des joueurs pour d'éventuels recrutements susceptibles d'étoffer le riche effectif existant. Et, sans crier gare, on a eu droit à une nouvelle recrue qui vient de signer un contrat de 3 ans le liant au CAB. Il s'agit de l'ex-Gabésien de la Stayda, Abdelhalim Darragi. En revanche outre Ressaïssi et Jlassi qui sont en fin de contrat et qu'on donnait partants dans notre dernière livraison, la rumeur selon laquelle Firas Belarbi est approché par l'ESS est en train de courir dans les milieux sportifs à Bizerte...