Le contrôle économique devrait être renforcé au niveau des marchés et des points de vente pour rappeler à l'ordre ces vendeurs avides de gain facile et qui font fi du pouvoir d'achat du citoyen à revenus moyen et faible. Malgré les rondes de contrôle effectuées par les agents du contrôle économique relevant du ministère du Commerce, on constate encore des opérations de fraude et d'arnaque dans les marchés. Certains commerçants ont pour principal souci l'augmentation des recettes, quitte à recourir à des actes illicites punis par la loi. Ainsi, le non-affichage des prix constitue l'une des infractions les plus constatées de nos jours: plusieurs vendeurs de volailles, de viandes rouges et même de fruits et légumes ne daignent pas afficher les prix pour informer le consommateur et lui permettre d'acheter selon son budget. Ainsi, le client doit payer le prix fort pour acheter un produit pas toujours de bonne qualité. Dans le rayon des fruits, il n'a pas le droit de choisir la marchandise désirée. C'est le vendeur qui se charge de cette opération. En rentrant chez lui, le consommateur constate avec amertume que les deux tiers de ses achats sont bons pour être jetés dans la poubelle ! C'est dire qu'il reste encore beaucoup à faire pour rendre les transactions plus transparentes. Impliquer toutes les parties prenantes Pour ce faire, toutes les parties prenantes, y compris les citoyens et les organisations qui s'occupent des consommateurs, doivent s'y impliquer en dénoncant toute opération frauduleuse aux services compétents. Avec un pouvoir d'achat érodé, le consommateur de la classe moyenne n'est plus en mesure d'acheter tous ses besoins. Que dire alors quand certains commerçants augmentent d'une façon illicite les prix de certains produits? Le rayon des poissons est également très fréquenté par les consommateurs, à la recherche de produits à la portée de leur bourse. Là aussi, certains vendeurs essayent de hisser les prix à des niveaux intolérables, ce qui ne permet pas au consommateur d'en acheter. Le contrôle économique devrait être renforcé au niveau des marchés et des points de vente pour rappeler à l'ordre ces vendeurs avides de gain facile et qui font fi du pouvoir d'achat du citoyen à revenus moyen et faible. A noter que la Tunisie a opté pour l'application de la loi de l'offre et de la demande pour réguler le marché. Seuls les produits de première nécessité, comme le lait, le pain, la semoule et l'huile végétale, sont compensés par l'Etat dans le cadre de la protection du pouvoir d'achat des personnes à revenus faibles. Mais l'administration est obligée d'intervenir, parfois, pour fixer les prix de certains produits soumis à la liberté des prix pour éviter des hausses insupportables.