Avant-hier soir, s'est clôturée la 2e édition d'El Gouna film festival, la nouvelle plateforme pour le cinéma arabe et qui commence à bien faire de l'ombre au prestigieux festival du Caire. Au-delà des strass et paillettes, et des projections de films, cet événement cinématographique a l'ambition aussi d'être une belle vitrine touristique pour l'Egypte et cette nouvelle station balnéaire sur la mer Rouge, pour les cinéastes et producteurs, c'est une des plus belles opportunités de trouver des financements pour leurs films grâce aux rencontres professionnelles. Car cette manifestation regroupe énormément d'acteurs de l'industrie cinématographique, en plus de sa plateforme qui prime les projets les plus prometteurs ; et c'est ce qu'il faut pour trouver des financements et faire exister les projets. El Gouna film festival est un festival qui attire, aussi, grâce aux montants conséquents des récompenses. Et la plupart des professionnels présents ont attendu avec impatience l'annonce du palmarès. Il faut noter que le montant total est passé de 60.000 dollars l'année dernière à 170.000 dollars lors de cette seconde édition. Outre le palmarès de la compétition officielle, le festival d'El Gouna octroie, dans le cadre de sa plateforme, des prix «parallèles» pour les projets en cours de finalisation. Et nos cinéastes tunisiens ont eu la part belle. 15 mille dollars pour «Fataria», long métrage de Walid Tayaâ pour la post-production, 10 mille dollars pour «Fouledh», projet de Mahdi Hmili et Abdallah Chemakh, et 10 mille dollars pour «The man who sold his skin» de Kaouther Ben H'nia. Bon vent à notre cinéma !