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Miser sur l'investissement public dans les zones agricoles
Cinquième séance :
Publié dans La Presse de Tunisie le 31 - 10 - 2010

«On ne peut dissocier la dimension économique et sociale du développement sachant que la dimension sociale du développement durable n'a pas fait l'objet d'une recherche et d'une reflexion approfondies ni d'une application sur le terrain", telle est la principale conclusion qui ressort de la 5e séance scientifique tenue vendredi après-midi à Gammarth sur le thème : "La femme et la dimension sociale du développement durable".
Lors de cette séance, présidée par Mme Charifa Al-Yahyaiya, ministre des Affaires sociales du Sultanat d'Oman, Mme Fawzia Abdul Baki Al-Jammali (Sultanat d'Oman), a présenté le document de travail de cette séance, dans lequel elle explique que cette situation est le reflet des particularités culturelles et de la condition sociale. Elle a ajouté, qu'il s'agit d'arguments souvent utilisés pour justifier les politiques de développement qui ne tiennent pas compte de la dimension ou de la sécurité sociale.
L'intervenante, a indiqué, que les questions de la femme et la dimension sociale du développement durable, n'ont pas été suffisamment étudiées malgré la multiplication des recherches portant sur le développement durable et la participation de la femme au processus de développement.
Cette carence est due, dit-elle, au fait qu'un intérêt particulier a toujours été accordé, en premier lieu, à la participation de la femme à la vie politique et économique, mettant l'accent sur l'absence d'un dispositif statistique durable qui tient compte des aspects sociaux du développement et de la qualité de la contribution de la femme dans ce contexte.
Mme Fawzia Abdul Baki Al-Jammali, a souligné que le document de travail porte essentiellement sur la situation de la femme dans les zones rurales. Une situation, dit-elle, marquée par des conditions de vie difficiles au plan économique et qui sont en rapport étroit avec la question de la sécurité alimentaire dans le monde arabe. Elle a précisé que les données disponibles confirment les mauvaises conditions de vie de la femme arabe et l'accumulation des difficultés en raison des facteurs climatiques et d'une recherche constante en vue d'assurer les conditions d'une vie digne.
La femme rurale :
une acteur essentiel de l'économie agricole
Elle a relevé que la femme rurale est l'horloge du changement sociétal et la soupape de sécurité face aux changements, notamment ceux qui touchent le secteur économique dans la mesure où elle constitue un acteur essentiel dans l'édifice des économies agricoles. Elle a ajouté que la sécurité alimentaire est un souci majeur en matière de développement dans le monde arabe. Il est à relever que la femme rurale représente une force de travail importante, puisque 78% des femmes rurales sont âgées entre 15 et 59 ans.
Le document précise que parmi les défis majeurs qui se posent devant la durabilité du développement social dans le monde, on cite la pauvreté, l'absence de justice et d'équité sociale, particulièrement, dans les zones rurales où vit plus d'un billion de personnes, dont les trois quart, en majorité des femmes, souffrent de la pauvreté (Conseil économique et social des Nations unies 2008).
Le document comporte un ensemble de propositions en vue de promouvoir la femme rurale en tenant compte des répercussions de la crise économique. Le document recommande d'accroître l'investissement public dans les zones agricoles, de promouvoir une prise de conscience politique chez la femme rurale, d'assurer une couverture sociale pour les femmes actives en milieu rural, de sensibiliser l'ensemble de la société, et particulièrement les médias, quant à l'importance du rôle et de la participation positive de la femme tout en veillant à lui garantir des revenus durables et un accès au micro-financement.
Le document propose aussi de mettre à la disposition de la femme rurale des formateurs, d'élaborer des politiques de financement adéquats, de conforter la formation dans le domaine agricole et les services, et de mettre au point des programmes de mise à niveau des femmes actives dans le secteur non organisé tout en favorisant la participation des structures de la société civile à la production de données actualisées qui seront mises à la disposition des décideurs.
Microprojets féminins :
un catalyseur de l'activité économique
De son côté, M. Ibrahim Ahmad Ibrahim (Soudan) a fait observer que les crises économiques ont montré l'importance des micro-projets et des projets à caractère social qui ne reposent pas sur la marge bénéficiaire en tant que catalyseur de l'activité économique.
Dans son intervention, l'orateur a évoqué deux questions essentielles, à savoir les politiques proposées pour lutter contre la pauvreté et les données en rapport avec le genre social.
L'intervenant a relevé qu'à la suite de l'échec des politiques qui ont accompagné la planification sectorielle, il a été proposé de suivre une démarche fondée sur les politiques solidaires et sur une planification multi-sectorielle.
Il a mis l'accent sur la nécessité d'associer les catégories vulnérables, y compris la femme rurale, à la réalisation de la sécurité alimentaire en favorisant leur accès aux sources de financement, aux nouvelles technologies, à l'apprentissage et au management.
S'agissant des données relatives au genre social, l'intervenant a indiqué qu'on ne peut se limiter aux données statistiques de base pour parler du développement, du changement social et des efforts en vue de lutter contre la pauvreté. Il convient aussi, a-t-il précisé, de consolider ces données au moyen d'informations qualitatives et d'études socioculturelles approfondies afin d'identifier les causes qui sont à l'origine de la pauvreté et d'apprécier dans quelle mesure la femme a pu tirer profit des différents aspects du développement.
Les intervenants ont souligné la corrélation entre les différentes dimensions du développement ayant pour objectif la réalisation de la durabilité et de la globalité du développement, relevant la nécessité à ce que la dimension sociale et la participation de la femme au processus du développement ne doivent nullement se limiter à l'étude de la question de la femme et de la pauvreté, mais doit plutôt concerner la question de l'autonomisation économique et la marginalisation de la femme dans le cadre des politiques de développement.


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