Le parachèvement du projet de conservation de la biodiversité végétale oasienne à Gabès a été annoncé, mercredi, lors d'un atelier tenu à l'Institut des régions arides (IRA), à Chenini. Le projet financé par l'Union européenne, dans le cadre du programme d'appui à la gouvernance environnementale locale des activités industrielles, à Gabès, a été mis en œuvre, à partir du 12 janvier 2017, par l'association de sauvegarde de la Médina et des oasis de Gabès, en partenariat avec l'IRA à Chenini et l'Agence française d'expertise technique internationale. D'un coût global de 700 mille dinars, le projet a permis de créer un laboratoire à l'IRA (Chenini) pour réaliser des cultures tissulaires (in vitro) permettant de produire des variétés de palmiers sélectionnés. Ce laboratoire qui est, récemment, entré en activité pourra, dans 4 ans, produire annuellement 2.500 plants de palmiers. Un jardin botanique a été créé dans le but de protéger les variétés locales de palmiers et autres arbres fruitiers. Une quarantaine de palmiers de 17 variétés locales y ont été plantés ainsi qu'une centaine d'arbres fruitiers. Une exposition permanente de produits dérivés de datte et d'articles d'artisanat a été installée à l'IRA. Le projet de conservation de la biodiversité végétale oasienne à Gabès a, également, permis de réintroduire, dans les oasis de la région, 600 palmiers rares. Un conseil oasien a été créé, dans ce même cadre. Il aura un rôle consultatif visant à trouver des solutions aux problèmes des oasiens. Il entamera ses activités, le 18 décembre, par l'organisation d'une rencontre sur les ressources hydriques.