Douze critères objectifs ont été retenus pour classer les 161 pays recensés par Forbes : la qualité de la vie, la taille du marché monétaire, le droit de propriété, les infrastructures, l'innovation, la taxation, la corruption, la liberté individuelle, la liberté d'entreprendre, la bureaucratie, la protection des investisseurs et la disponibilité de la main-d'œuvre. La lutte contre la corruption constitue aussi un élément favorable à l'investissement. Chaque promoteur peut créer son projet sans s'inquiéter des malversations. Les structures de contrôle mises en place en Tunisie — comme la Cour des comptes — veillent au grain pour rappeler à l'ordre toute personne qui a l'intention de recourir à la corruption pour faire des affaires. Au niveau législatif, la Tunisie a promulgué la nouvelle loi sur l'investissement qui comporte plusieurs avantages pour les promoteurs, y compris ceux qui veulent créer leur projet dans une zone de développement régional, et ce, dans le cadre de la discrimination positive. Ce classement de la Tunisie devrait être exploité par les autorités compétentes — dont l'Agence de promotion de l'investissement extérieur (Fipa) — lors des campagnes de promotion du site national La Tunisie se distingue une nouvelle fois sur le plan international dans le domaine économique : le très sérieux et célèbre magazine économique américain Forbes a publié son classement annuel des meilleurs pays où il est possible de faire des affaires et d'investir en 2019 sans inquiétude. Le classement comporte aussi le nom des pays où l'investissement est risqué. Au niveau mondial, la liste est dominée par le Royaume-Uni et au niveau continental, c'est l'Ile Maurice qui occupe la première place du podium. La Tunisie est classée 5e du Top 10 des pays africains où il est bon de faire des affaires et d'investir. C'est un bon point enregistré par notre pays dans le domaine des affaires. Malgré les problèmes qui persistent au niveau social et la crise économique qui frappe de plein fouet notre pays, on compte encore des points positifs, selon Forbes. Plusieurs changements ont été opérés. Ils consacrent la liberté de l'investissement, le droit au travail, l'encouragement de l'initiative privée et l'ouverture sur les marchés du monde. Etendue sur l'ensemble du territoire, la sécurité est établie et permet à l'investisseur de lancer son affaire sans s'inquiéter du vandalisme ou des vols. Ce n'est pas encore le cas dans certains pays africains où investir constitue une vraie aventure aux conséquences incertaines. Economie attractive L'île Maurice est classée comme le meilleur pays africain où il est recommandé de faire du business en 2019, selon le magazine Forbes qui classe cet Etat insulaire de l'océan indien au 39e rang mondial des pays dont l'économie est la plus attractive. Dans le top 10 des pays africains où l'environnement est propice aux affaires, on trouve l'Afrique du Sud (59e rang mondial), le Maroc (62e), les Seychelles (66e), la Tunisie (82e), le Botswana (83e), le Rwanda (90e), le Kenya (93e), le Ghana (94e) et l'Egypte (95e). Notre pays a développé aussi une infrastructure de base — constituée d'autoroutes, de ponts, de tunnels — solide et moderne, ce qui permet à l'investisseur d'avoir rapidement accès aux ports et aéroports pour exporter sa marchandise. Certes, du travail reste encore à faire pour aménager les routes et terminer les travaux programmés, mais l'infrastructure déjà réalisée est un point positif pour l'investisseur. A noter que douze critères objectifs ont été retenus pour classer les 161 pays recensés par Forbes : la qualité de vie, la taille du marché monétaire, le droit de propriété, les infrastructures, l'innovation, la taxation, la corruption, la liberté individuelle, la liberté d'entreprendre, la bureaucratie, la protection des investisseurs et la disponibilité de la main-d'œuvre. La lutte contre la corruption constitue aussi un élément favorable à l'investissement. Chaque promoteur peut créer son projet sans s'inquiéter des malversations. Les structures de contrôle mises en place en Tunisie — comme la Cour des compte — veillent au grain pour rappeler à l'ordre toute personne qui a l'intention de recourir à la corruption pour faire des affaires. Vers une relance économique Toujours selon la classement de Forbes et dans le Top 10 des pays africains où l'environnement n'est pas propice aux affaires, on trouve le Burundi (149e), la République Démocratique du Congo (150e), la Guinée (151e), la Libye (152e), la Gambie (155e), le Tchad (157e), la Guinée Equatoriale (158e), la Guinée-Bissau (159e), la République du Congo (160e) et la République centrafricaine placée en queue de peloton à la 161e place du classement. Notons que l'Algérie vient à la 114e place dans ce classement. Les guerres civiles ainsi que les conflits armés qui sont monnaie courante dans certains pays africains n'encouragent pas l'investisseur étranger à s'installer dans le pays et à faire fructifier ses fonds. C'est pour cela qu'il faut commencer par assainir et stabiliser le climat politique et social, question de séduire les hommes d'affaires à venir nombreux mettre le paquet et investir. Malgré certains mouvements sociaux qui se déclenchent de temps à autre, la Tunisie a su maîtriser la situation. L'objectif visé à moyen et long termes est d'instituer une paix sociale durable pour que l'on commence à travailler sans marquer des temps d'arrêt. Chaque minute compte pour les hommes d'affaires qui sont soucieux de produire toujours plus et mieux. Ce n'est qu'à ce titre que l'on peut espérer réaliser la relance économique tant attendue. En plus des exportations, les investissements directs étrangers constituent un pilier de la croissance économique et de l'amélioration des avoirs en devises. D'où la nécessité de préserver les avantages socioéconomiques en impliquant toutes les parties prenantes. Promotion du site Tunisie Dans le top 10 mondial des pays favorables aux affaires en 2019, on trouve le Royaume-Uni, la Suède, Hong Kong, les Pays-Bas, la Nouvelle Zélande, le Canada, le Danemark, Singapour, l'Australie et la Suisse. L'Allemagne est classée 14e et devance la Belgique (20e) et les Etats-Unis (17e) (alors qu'ils étaient 12e en 2018). La France figure, quant à elle, à la 21e position devant le Portugal (25e) et l'Italie (30e). La Chine et la Russie se classent respectivement à la 49e et à la 55e positions devant la Turquie classée 57e. En tout cas, ce classement donne une idée assez claire sur les efforts déployés par les différents pays pour attirer les investisseurs. Au niveau législatif, la Tunisie a promulgué la nouvelle loi sur l'investissement qui comporte plusieurs avantages pour les promoteurs y compris ceux qui veulent créer leur projet dans une zone de développement régionale, et ce, dans le cadre de la discrimination positive. Ce classement de la Tunisie devrait être exploité par les autorités compétentes — dont l'Agence de promotion de l'investissement extérieur (Fipa) — lors des campagnes de promotion du site national. L'attraction des investissements extérieurs a des effets bénéfiques sur l'économie et la croissance dans la mesure où à la faveur de la réalisation des nouveaux projets, on renforce la production des richesses, on réduit le chômage et l'exode rural vers les grandes villes. Il est nécessaire de maintenir et pourquoi pas améliorer ce classement au cours des années à venir pour voir notre pays prospérer encore plus.