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Ali Yazidi (ancien gardien de but international du CSHL) : «J'ai été patient face aux injustices du club à mon égard»
SOUVENIRS, SOUVENIRS…
Publié dans La Presse de Tunisie le 21 - 01 - 2019

C'est un gardien de but de valeur qui a réussi à se frayer un chemin eu égard à son sérieux et à son professionnalisme. Grâce au CSHL, il a pu accéder à une notoriété sportive qui a dépassé ses rêves, Ali Yazidi doit beaucoup à sa grande taille, à ses réflexes et sa vigilance qui lui ont permis d'avoir une carrière de 17 ans avec le club hammamlifois. Son mérite est donc, indiscutable d'autant qu'il s'est toujours montré à la hauteur de sa mission et de la confiance placée en lui. Ali Yazidi a été patient face au gardien Sahbi Sebai.
Avec ses 1m,97, Ali Yazidi a réussi à avoir une place au soleil avec le CSHL grâce à deux vecteurs : le sérieux aux entraînements et l'abnégation d'être une sentinelle avec l'aide de Bousnina, Tasco, Djelassi et Meskini.
«Je suis venu au football grâce à la "batha" du regretté cheikh Ben Mrad qui réunissait tous les enfants du quartier pour pratiquer le football. Il faut dire que j'ai signé ma première licence avec le CSHL lorsque j'avais 14 ans, et ce, grâce au regretté Abderrazek Aloui, un grand recruteur et un grand entraîneur. Je jouais au poste de gardien et je ne savais pas pourquoi je le suis devenu. La notion du plaisir l'emportera encore dans les entraînements et aussi dans les matches. Avec les cadets B, j'avais joué un premier match à Kairouan face à la JSK. Le résultat étant en faveur des Aghlabides qui m'ont marqué trois buts. C'était une occasion de travailler plus. Avec les juniors, j'ai retrouvé Klouz, Tasco et Bousnina. Durant cette saison, Mrad Mahjoub m'a convoqué en Equipe de Tunisie juniors. C'était en 1988», a souligné Ali Yazizi, le gardien du CSHL.
Il a recouvert une identité intégrade, l'instantané des matches et en se rappelant qu'on n'a jamais une seconde chance pour faire une première bonne impression. La venue de l'entraîneur Dietcha a été une occasion pour Ali Yazidi de confirmer ses qualités. «En effet, Dietcha était venu pour me voir chez les espoirs. Après la fin des entraînements, il était venu pour me dire que je vais rejoindre les seniors. Ce fut une grande joie et une grande satisfaction. Il faut dire que cet entraîneur m'a toujours soutenu et m'avait donné la chance de jouer mon premier match avec les seniors face au CA. Certes, j'ai encaissé deux buts face aux talentueux joueurs clubistes, mais j'ai gagné ma place et l'estime du public en dépit de la présence de deux grands gardiens, Sebaï et Ben Aziza. Dietcha m'a manifesté intérêt et confiance pendant ses trois saisons avec le CSHL. En 1985, nous étions qualifiés en finale de la Coupe de Tunisie contre le CA, c'était un match intense et passionnant. Il a fallu recourir aux tirs au but. Sahbi Sebaï était impérial. J'étais remplaçant pendant cette finale. Ce fut pour moi une bonne récompense. En 1988, pendant un match barrage pour l'accession en Ligue 1 face au CAB, j'ai réussi une bonne prestation en arrêtant trois penaltys», a encore affirmé l'un des plus prestigieux gardiens en Tunisie.
Son bonheur est au-delà de son espérance, alors qu'il était remplaçant de Sahbi Sebaï, mais il a été récompensé pour sa persévérance, son courage, sa patience et son talent. Ce renversement spectaculaire est vécu comme un autre tournant de sa carrière de 17 ans avec son club, sa famille à savoir le CSHL.
«Il faut dire que le monde du football est ingrat et plein d'injustices. Je persiste à croire que pendant ma carrière, j'ai été patient envers les injustices, surtout que je méritais plus de la part des entraîneurs et de mon club. Avec Habib Mejri à la barre, j'étais devenu titulaire à part entière. Il y a eu des expériences avec Khaled Hosni, Ammar Souayah et André Nagy qui était un grand monsieur et un grand entraîneur».
Zouaoui m'a vexé
Après ses exploits avec le CSHL face aux grands de la Nationale, Ali Yazidi était convoqué pour faire partie de l'Equipe de Tunisie de 1994. Mais ses démêlés avec Youssef Zouaoui l'ont écartés. «Ce fut l'un des mauvais souvenirs dans ce monde ingrat du football. Youssef Zouaoui m'a fait un chantage, il m'a obligé à ne pas faire le jeûne pendant Ramadan. Et lorsque j'ai refusé, il m'a écarté du groupe ; ce fut ma grande déception de voir un entraîneur se comporter de la sorte.
Pendant mes 17 ans de carrière avec le CSHL, j'ai eu des hauts et des bas. J'ai toujours fait de bons matches face à l'EST, le CA, le CSS et l'ESS. Je me préparais pour annihiler les tentatives de Tlemçani, Khaled Touati, et Bargou. Ils sont toujours dangereux. Ma deuxième déception fut contre la JSK à Hammam-Lif dans un match décisif pour le maintien, j'avais fait des gaffes. Après le match, j'ai été hué et insulté par le public hammamlifois. Ce fut ma dernière sortie avec le CSHL en 1999», a reconnu Ali Yazidi.
Après avoir pris sa retraite sportive avec le CSHL, Ali Yazidi a passé ses diplômes d'entraîneur de gardien en réussissant le niveau 1 et 2 et le CAFC. Qui dit mieux !
«Avant, il n'y a eu jamais des entraîneurs de gardiens. On s'entraînait seul. Notre mérite était grand. Aujourd'hui, chaque club et chaque catégorie ont des entraîneurs de gardiens. En 2002, j'étais engagé comme entraîneur des gardiens avec l'entraîner le CSHL avec l'entraîneur Khaled Hosni. J'ai pris aussi les jeunes en 2011 de l'EST. Je suis très bien dans ce prestigieux club. A l'EST, chaque section possède un entraîneur des gardiens», a encore souligné Ali Yazidi.
L'ancien gardien du CSHL a affirmé qu'il était influencé par Attouga, Naïli et Chouchane en Tunisie, et par Neuer et Buffon à l'étranger.
«Je saisis cette occasion pour parler de mon frère Naoufel Yazidi qui a fait une bonne carrière comme gardien de but avec le CSHL, l'ASM et le COT. Je n'oublierais jamais le jour où nous étions tous les deux convoqués avec le CSHL pour jouer un match. Mais en dépit de tout, j'étais préoccupé par mon avenir. Notre ex-président Naceur Boufarès offre au début de la saison 15.000 dinars aux cadres de l'équipe. Mais lorsqu'il est venu pour me donner ladite somme, j'ai refusé en lui signifiant que mon souci était d'avoir un poste stable. Ce fut ainsi, j'ai eu un poste de délégué médical et après j'ai demandé à Boufarès mes 15.000 dinars, mais il ne m'a donné que 10.000 dinars. L'essentiel était d'avoir un travail après le football. Je saisis cette occasion pour parler de mon club qui est actuellement en crise de résultats et de confiance, il y a deux clans qui perturbent la sérénité de l'équipe, et son avenir en Ligue 1 s'annonce flou et indécis. A mon avis, il faut arrêter ces attaques pour sauver le club. Il ne faut pas oublier que je suis Hammamlifois et ma famille est le CSHL. Il arrive parfois que j'aide mon club en lui offrant des médicaments pour le bien des joueurs».
Aujourd'hui, la résonance de Ali Yazidi se confond avec la rigueur d'un professionnel et l'ambition d'un passionné. Il est marié et a deux filles Cyrine (médecin à Sfax) et Inès (2e année commerce international). Sa passion pour le football et son amour pour le CSHL doivent l'inciter à s'investir à fond avec l'esprit d'obtenir d'autres satisfactions familiales, professionnelles et footballistiques.


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