La Charte du citoyen prévoit un ensemble d'obligations destinées à améliorer la qualité des prestations administratives en termes de délais, de procédures, de documentation et de coûts. Le ministre de la Fonction publique, de la Modernisation de l'administration et des politiques publiques, Kamel Morjane, a présidé, lundi, un séminaire sur «l'amélioration de la qualité des services administratifs pour les citoyens au niveau local», en présence de S.E. l'ambassadrice du Royaume-Uni en Tunisie, Louise De Sousa, et du Chef de l'Unité de gouvernement ouvert au sein de l'Organisation de coopération et de développement économiques (Ocde), Alessandro Bellantoni. Le séminaire vise à faire connaître la Charte du citoyen à travers le projet d'amélioration de la qualité des services administratifs prioritaires pour le citoyen au niveau local, élaboré sous la supervision de la direction générale des réformes et des études prospectives du ministère de la Fonction publique, de la modernisation de l'administration et des politiques publiques en collaboration avec l'Ocde et l'appui du British Foreign Office. La Charte du citoyen a été mise en place conformément au décret gouvernemental n° 2018-1067 du 25 décembre 2018, complétant le décret n° 93-982 du 3 mai 1993, fixant le cadre général de la relation entre l'administration et ses usagers. Elle prévoit un ensemble d'obligations fixées par tout établissement public directement lié au citoyen, dans le but d'améliorer la qualité des prestations administratives, en termes de délais, de procédures, de documentation et de coûts. Des projets pilotes dans les gouvernorats de Béja, Sousse et Tozeur ont été réalisés dans le but de rédiger une Charte du citoyen pour les services administratifs, à savoir le paiement des taxes municipales (Béja), l'accès aux services de santé dans les établissements de santé (Sousse° et l'enlèvement des déchets et la propreté de l'environnement au niveau municipal (Tozeur).
