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Grandeur et décadence
Ligue des champions — Finale retour — EST-TP Mazembé : 1-1
Publié dans La Presse de Tunisie le 14 - 11 - 2010

La confusion qui avait régné au sein de l'équipe en aller et retour contre Mazembe est la conséquence d'un manque évident de stratégie et d'application dans le jeu. Apparemment, l'Espérance ne parvenait pas à savoir où situer ses priorités, et encore moins comment les mettre en application…
Indépendamment du résultat que ce soit du match de l'aller ou celui du match retour dans lequel l'EST était tenue de rebondir, il y avait un impératif qui concerne notamment la justesse des choix tactiques et techniques susceptibles de doter le jeu de l'équipe de sa véritable signification, de sa véritable codification. Mais encore une fois, il lui avait manqué l'essentiel, la base de tout comportement, de tout accomplissement : l'épanouissement dans le jeu. Une équipe et ses joueurs se doivent de s'épanouir en permanence, de libérer leur capacité d'improvisation. C'est ce qui a fait défaut à un ensemble appelé pourtant à se ressaisir au moment où il se devait justement de donner un sens à tout ce qu'il était censé entreprendre sur le terrain. Quand tout cela arrive justement à manquer, les solutions deviennent rares et l'on finit par tomber dans la passivité et la confusion.
Il nous semble que c'est la défaillance qui a le plus participé au développement d'un certain «malaise» dans le jeu et dans le comportement de l'équipe espérantiste. Il y a justement trop de gâchis à ce niveau au point de s'interroger sur l'utilité de tel ou tel choix. Le remplacement de Roger a d'une façon ou d'une autre coûté cher à l'équipe. Meilleur joueur sur le terrain tout le long de la première période de jeu, il laissa un grand vide après avoir cédé sa place à Msakni en deuxième mi-temps.
Au fait, au-delà de l'absence des initiatives, c'est aussi le mental de l'équipe qui laisse à désirer. Il y a lieu, d'ailleurs, de déplorer le manque de régularité et d'inspiration dans le rendement, surtout de la part des joueurs sur lesquels on comptait énormément. Bien sûr, on aurait aimé que ce genre de contexte puisse engendrer une motivation d'un autre genre car l'heure de certaines remises en cause avait bel et bien sonné.
Dans un match pareil, l'Espérance ne devait pas jouer n'importe comment. Elle devait justement prendre conscience de l'importance du jeu hautement inspiré et seul capable de donner un sens au rendement des joueurs et là aussi, on ne peut évoquer le jeu que par rapport aux stratégies qu'il est censé exprimer et développer. C'est un éclairage supplémentaire que l'EST aurait dû apporter à ses diverses options et choix tactiques. Les tendances de jeu et de comportement, du reste inexplicables et sans raison, ont d'une façon ou d'une autre bouleversé la manière d'évoluer de l'équipe. On ne peut se retenir de regarder le gâchis dans lequel elle s'est précipitée. Mais en même temps, on ne peut s'interdire à entrevoir, encore et toujours, les signes d'une nouvelle espérance et d'une réconciliation avec sa véritable identité.
On n'est pas censé l'ignorer, mais il existe et il existera toujours une exigence devant la compétition africaine, un état d'esprit à son égard. On y débarque particulièrement à un certain niveau de surpassement. Vis-à-vis de ce qu'on entreprend, mais aussi et surtout de ce qu'on mérite. Et ça ne peut pas être uniquement un paramètre, mais également un élément moteur. La valeur d'une vraie équipe d'Afrique se mesure en particulier à sa capacité de se mettre en évidence et de s'imposer dans des matches qui sont censés non seulement refléter l'état d'esprit qui peut conditionner le comportement des joueurs sur le terrain, mais aussi et surtout leurs aptitudes à forcer le cours des évènements quand cela devient nécessaire. C'est principalement à ce niveau qu'une équipe comme l'Espérance serait appelée à sauvegarder son identité, à se construire. L'Afrique impose forcément un mode de comportement assez spécial, un rendement qui sort de l'ordinaire. L'EST, qui a roulé sa bosse partout et qui est passée par toutes les épreuves éprouvantes, aurait dû savoir à quoi s'en tenir. Plus encore : elle se devait d'apporter la preuve de son savoir-faire spécialement dans ce genre de confrontation où beaucoup de choses deviennent inéluctables, impératives. La gestion du match ne pouvait plus justement être la même. Des exigences exceptionnelles, mais en plus surdimensionnées. Il faut dire que la confusion qui avait régné au sein de l'équipe en aller et retour contre Mazembe est la conséquence d'un manque évident de stratégie et d'application dans le jeu. Le rendement des joueurs, leur comportement sur le terrain est là pour le prouver. Plus qu'un constat, c'est une évidence qui ne trompe guère. Apparemment, l'équipe ne parvenait pas à savoir où situer ses priorités, et encore moins comment les mettre en application…


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