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L'exemplarité de l'approche tunisienne Commentaire de La Presse Par Jawhar CHATTY : Journée internationale de lutte contre la violence à l'égard de la femme
La Tunisie célèbre, aujourd'hui, la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Forte des réalisations avant-gardistes accomplies en faveur de la femme tunisienne, conformément à la volonté politique du Président Ben Ali, la Tunisie célèbre, à travers cette journée, avec une immense fierté toute la pertinence de la politique tunisienne en matière de promotion des droits de la femme. Cette célébration est pour la femme tunisienne et pour nous tous une occasion renouvelée de mettre en exergue la place privilégiée qu'occupe la femme en Tunisie à la faveur d'une approche de développement qui a constamment veillé à consacrer les principes de l'égalité entre toutes les composantes de la société et de la participation active de celles-ci, sans exclusive, à l'œuvre de développement. Les réformes juridiques, les initiatives et mesures présidentielles qui se sont succédé, deux décennies durant, ont conféré à la femme tunisienne un statut unique et privilégié dans l'environnement civilisationnel et culturel de notre pays. C'est pour nous tous un réel motif de fierté. Le programme présidentiel «Ensemble relevons les défis» marque à ce titre une nouvelle étape pour une plus grande consolidation des droits de la femme, l'amélioration de sa condition et le renforcement de sa contribution à la vie publique et au sein de la famille. A cet égard, le renforcement de la présence de la femme dans les centres de décisions, tel que prévu par le programme présidentiel, pour atteindre un taux de présence d'au moins 35% à ces niveaux contre 30% actuellement, est en soi tout un symbole. Tout un symbole, riche de sens, est également la décision annoncée par le Président Ben Ali, à l'occasion du 23e anniversaire du Changement, relative au retrait de la déclaration générale sur la convention des Nations unies sur l'élimination de toutes formes de discrimination à l'égard de la femme, en plus du retrait de la première réserve que la Tunisie avait exprimée au sujet des dispositions de cette convention relative à la nationalité. Cette décision ne peut que traduire la détermination de la Tunisie à garantir l'égalité entre l'homme et la femme et à promouvoir la culture de l'égalité, du partenariat et de la non-violence. C'est de cette même détermination que procède l'ensemble des initiatives avant-gardistes de Mme Leïla Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat, à la tête de l'Organisation de la femme arabe. Le 3e congrès de l'OFA, qui s'est tenu à Tunis les 28, 29 et 30 octobre 2010 sous la présidence de Mme Leïla Ben Ali, aura à cet égard été un événement fondateur consacré par l'adoption de la Déclaration de Tunis qui fait siennes pour l'essentiel les initiatives et les propositions de Mme Leïla Ben Ali. «S'affranchir de la trilogie de la peur, de la pauvreté et de la discrimination est l'un des principaux fondements du développement durable… Brider le potentiel de la femme revient à se priver de la moitié du potentiel de la société», c'est avec des termes profonds et mesurés et des propositions et des initiatives concrètes et opérationnelles que la présidente de l'OFA a dégagé dans son discours d'ouverture du 3e congrès de l'OFA les défis qui se posent en termes de développement durable et de promotion de la condition de la femme. C'est dans cet esprit que s'inscrit la stratégie régionale de protection de la femme arabe contre la violence adoptée à l'occasion du 3e Congrès de l'OFA. Une stratégie qui s'inscrit dans la continuité de l'ouvrage publié par l'OFA intitulé «La violence contre la femme arabe entre le poids de la réalité et la consécration des valeurs humaines universelles». Dans la préface de cet ouvrage, Mme Leïla Ben Ali écrit notamment : «La violence exercée contre la femme est l'un des phénomènes les plus préjudiciables à l'essence de l'humanité et de ses acquis. L'éradication de ce phénomène ne représente pas seulement une consécration des droits de l'Homme et un enracinement de leur culture, mais aussi l'élimination de l'un des facteurs qui entravent le développement des pays arabes et empêchent la moitié de la société arabe d'accomplir pleinement sa mission». Un message et une clairvoyance portés à incandescence, tel un fil lumineux, à l'image de l'exemplarité de l'approche tunisienne en matière de droits de la femme et de droits de l'Homme tout court.